Variole du singe en Chine : les autorités appellent à ne plus toucher les étrangers
Suite à un premier cas de variole du singe enregistré vendredi dernier sur son sol, la Chine appelle à éviter tout contact épidermique avec des étrangers.
Le vendredi 16 septembre dernier, la Chine a enregistré son premier cas de variole du singe. Le patient était entré il y a peu dans le pays. Dans une vraisemblable intention de limiter au maximum la propagation de la maladie, les autorités sanitaires ont appelé à ne plus toucher les étrangers. C’est ce qu’a ainsi déclaré Wu Zunyou, épidémiologiste en chef aux Centres chinois de contrôle et de prévention des maladies.
Variole du singe : après un premier cas en Chine, l’appel à éviter la peau des étrangers
“Pour prévenir une éventuelle infection par le monkeypox [NDLR : variole du singe] et dans le cadre de notre mode de vie sain, il est recommandé de ne pas avoir de contact direct peau à peau avec des étrangers”, a indiqué le haut responsable dans des propos rapportés traduits par BFMTV.COM.
Les récents voyageurs concernés
La consigne s’applique entre autres, pour ne pas dire notamment, aux personnes s’étant rendues à l’étranger au cours de ces trois dernières semaines. Le message de l’épidémiologiste a été partagé à large échelle dans une “nécessité” de “renforcer la surveillance et la prévention de l’épidémie au niveau social”.
Le patient “dans un état stable”
La commission sanitaire de la ville de Chongqing a fait savoir que le patient en question avait développé des symptômes, incluant une éruption cutanée, avant d’être diagnostiqué positif à la variole du singe. Cette personne “fait l’objet d’un isolement centralisé dans un hôpital désigné et se trouve dans un état stable”, et la commission d’avoir ajouté qu’il n’y a pas de “traces de transmission sociale et [que] le risque de transmission est faible”.