Variant Omicron : ‘il n’est pas prévu de fermer les frontières’, annonce Gabriel Attal
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, était l'invité ce matin de Sonia Mabrouk sur Europe 1. Au micro de la journaliste, il a fait le point sur l'apparition rapide du variant Omicron.
Le variant Omicron inquiète et est l’objet de toutes les attentions. Ce matin sur Europe 1, Gabriel Attal a indiqué que le gouvernement mettait tout en œuvre pour stopper cette cinquième vague épidémique.
Un premier cas positif du variant Omicron a été relevé en France, sur l’île de la Réunion. Un s’agit d’un homme de 53 ans ayant voyagé au Mozambique et ayant fait escale en Afrique du Sud avant de venir à La Réunion, a précisé Patrick Mavingui sur les ondes de Réunion la 1ere (Groupe France Télévision). Le patient se plaint de douleurs musculaires et de fatigue.
Douleurs musculaires et fatigue
Pour le porte-parole du gouvernement, à ce stade, il n’est pas prévu de fermer les frontières même si le virus se propage rapidement dans plusieurs pays et alors même que les scientifiques ont peu de données sur la dangerosité d’Omicron et sur la virulence de sa mutation : “Nous avons suspendu les vols en provenance de l’Afrique australe pour protéger les Français. Nous avons pris cette mesure, de précaution, de suspendre l’intégralité des vols où ce variant circule, certains pays n’ont pas pris cette décision mais rien n’indique à ce stade que le vaccin n’est pas efficace ou que ce variant serait plus dangereux avec des formes plus graves“, a-t-il ajouté chez nos confrères.
Nous n’avons aucun élément pour penser qu’il est plus pathogène
Sur BFM TV, le consultant santé Boris Hansel tente de rassurer : “Est-ce qu’il est plus dangereux que les autres ? Pour le moment on n’a aucun élément pour penser qu’il est plus pathogène et ce n’est pas parce qu’il a plus de mutations qu’il est plus pathogène. Certains virologues pensent même que quand un virus mute, ça peut diminuer sa pathogénicité”.