Var : chargée de nourrir le chien de ses voisins, elle organise une fête dans leur appartement
Dans le Var, une femme d'une vingtaine d'années a été condamnée à cinq mois de prison pour avoir, fin 2018, roué de coups une voisine alors qu'elle avait elle-même organisé une fête dans un appartement qui n'était pas le sien.
Les faits ayant récemment été jugés par les autorités compétentes remontent à décembre 2018. À Draguignan, dans le Var, une femme d’alors 21 ans avait accepté de nourrir le chien de ses voisins lors des fêtes de Noël. Le contexte aidant vraisemblablement, la jeune femme avait décidé, le 27 de ce même mois, d’organiser une fête dans l’appartement de ses voisins, quant à eux partis en vacances dans le Nord. Mais comme le rapporte Var-Matin, le bruit alors causé avait incité des habitants à appeler les forces de l’ordre.
Après l’intervention de la police, elle se rend chez une voisine et la frappe
Au lieu de calmer les esprits, l’intervention de la police avait davantage semblé échauffer celui de la jeune femme. Dans le courant de la nuit, alors qu’elle avait consommé une grande quantité d’alcool, elle était ainsi allée sonner chez ses voisins de palier. Probablement estimait-elle que ces derniers avaient alerté les forces de l’ordre. Il était vers quatre heures du matin quand la voisine était allée ouvrir, avant d’être surprise par la pluie de coups qui s’était alors déversée sur elle. L’époux de la victime, inspecteur à l’Office français de la biodiversité (OFB), avait entendu ses cris et s’était jeté sur l’assaillante pour la neutraliser, avant de la menotter.
Aujourd’hui introuvable, elle est condamnée à 5 mois de prison
Les secours avaient été sollicités et la victime s’était vu prescrire dix jours d’ITT. Le couple a aujourd’hui déménagé. Quant à la mise en cause, c’est en son absence et sans que l’on sache où elle se trouve que la justice l’a condamnée, la semaine passée, à cinq mois de prison. Une peine assortie d’une obligation de verser 7 000 euros aux victimes au titre des dommages et intérêts.