Val-de-Marne : un animateur périscolaire condamné à 2 ans avec sursis pour avoir sexuellement agressé 12 écolières
Jeudi, un animateur périscolaire de 30 ans qui officiait à Alfortville, dans le Val-de-Marne, a notamment été condamné à deux ans de prison avec sursis pour avoir sexuellement agressé douze écolières.
L’affaire avait été révélée fin février dernier. Un animateur périscolaire de 30 ans venait alors d’être placé sous contrôle judiciaire pour des agressions sexuelles supposément commises à l’encontre de douze écolières, dans deux établissements d’Alfortville (Val-de-Marne).
Ce trentenaire avait un peu plus tôt été placé en garde à vue. Il avait reconnu des caresses avant d’être relâché sans qu’aucun matériel pédopornographique ne soit découvert à son domicile. L’animateur sera finalement interpellé suite aux avancées de l’enquête, et le suspect d’avouer des attouchements découlant de “pulsions sexuelles”.
L’animateur reconnaît des caresses sur les enfants mais nie leur caractère sexuel
Devant le tribunal correctionnel, le prévenu a reconnu des caresses au-dessus des vêtements sur le ventre, les cuisses et le dos. Pour lui, relate Le Figaro, ces gestes, commis entre septembre 2017 et janvier 2018, n’avaient pas de connotation sexuelle et visaient à “apporter du réconfort” aux enfants.
Si la présidente lui a rappelé ses aveux au travers desquels il avait ainsi admis ces “pulsions sexuelles”, l’animateur a affirmé avoir fait ces déclarations sous le coup de la fatigue et “pour que ça s’arrête”. Il a au passage démenti les mots des fillettes qui disaient avoir connu de sa part des caresses “qui descendaient jusqu’aux fesses” ou qui “effleuraient leur sexe”.
De leur côté, les experts accordent aux propos des enfants une certaine crédibilité voire une crédibilité certaine, en ajoutant que plusieurs des fillettes ne cessent d’en faire des cauchemars.
Un homme “fragile” et “manquant de repères structurants”
Le profil psychologique de l’animateur apparaît celui d’un homme témoignant d’une “fragilité” et d’un “manque de repères structurants”. Le prévenu, en pleurs, s’est confondu en excuses après avoir reconnu ses gestes inappropriés : “J’ai dérogé à ma mission d’éducateur, ces gestes n’étaient pas du tout adaptés, j’en ai bien conscience”.
L’animateur est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels et il lui est de même défendu d’exercer une profession au contact d’enfants mineurs.