Val-de-Marne : 7 ans de prison pour avoir agressé son ex-compagne et éborgné son rival
Mardi, la cour d'assises du Val-de-Marne a condamné un homme de 51 ans à sept ans de prison pour s'en être violemment pris à son ex-compagne et son rival en mars 2017. Il avait notamment éborgné le nouveau compagnon de son ex-conjointe.
Les faits qui ont été jugés mardi soir par la cour d’assise du Val-de-Marne remontent à mars 2017. Deux mois plus tôt, une femme de 35 ans avait rompu avec un quadragénaire après avoir subi plusieurs années de violences conjugales. Des faits que cette femme avait signalé par des mains courantes et qui avaient notamment conduit son compagnon à une peine de prison ferme. La trentenaire avait ensuite démarré une nouvelle histoire avec un homme de 60 ans, relate Le Parisien.
Après une rupture pour violences conjugales, il agresse le nouveau couple
L’ex-compagnon pensait toutefois qu’il ne s’agissait pas là d’une rupture mais d’une “pause”. Ce qui ne l’empêchait pas, au passage, de se rendre sur des sites de rencontres. C’est par un SMS qu’il a appris que son ex-compagne s’était remise en couple. “Si je les vois ensemble, cela va mal se passer”, aurait-il alors fait savoir à son fils. L’homme a ensuite cherché à crever les pneus de la voiture de son ex-compagne. Un matin de mars 2017, l’homme s’est muni d’une paire de ciseaux et d’une clé de mécanicien et est parti en direction d’une maison de Saint-Maur. Y vivait là un couple de personnes âgées où son ex-conjointe travaillait. Dans le garage, il a trouvé son rival, qui a alors reçu des coups de ciseaux sur la tête. L’ex-compagnon, aujourd’hui âgé de 51 ans, affirme que c’est l’autre homme qui avait “frappé en premier”.
Au prévenu, l’ex-compagne affirme être là par amour pour lui
La victime a tenté de s’enfuir, mais son agresseur l’a retenu par une manche. Quand la femme est intervenue, elle a découvert que son compagnon avait été éborgné. Lundi, elle a raconté la scène : “Je m’interpose. Je me prends des coups sur la tête. [Mon ex-compagnon] tente de me fracasser le crâne. Je me disais que j’allais mourir comme ça sur les marches”. Malgré tout, a-t-elle déclaré à son ex-compagnon plus de trois ans après les faits : “Je suis là parce que je t’aime”. Celui que ses collègues et amis avaient décrit comme quelqu’un de très sympathique a été condamné à sept ans de prison.