Val-de-Marne : 6 mois ferme pour avoir mortellement poignardé un chien en pleine rue
Lundi, le tribunal correctionnel de Créteil, dans le Val-de-Marne, a condamné un homme de 22 ans à six mois de prison ferme pour avoir mortellement poignardé un chien, et ce par vengeance envers sa maîtresse.
Lundi, le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a rendu son verdict dans cette affaire rapportée dans nos colonnes en fin de semaine dernière. Sud Ouest relate qu’un homme de 22 ans a été condamné à un an de prison dont six mois ferme pour avoir, mercredi en fin d’après-midi à Bonneuil, poignardé à mort un chien. Ce jour-là, la maîtresse de ce berger malinois femelle de 8 ans le promenait en laisse, quand un individu vêtu d’une cagoule est arrivé par derrière et a donné un coup de couteau sur le flanc de la bête. Laquelle s’est éteinte quelques minutes plus tard.
Après avoir été chassés d’un autre bâtiment, ils squattaient son hall
Il s’agissait manifestement là d’un acte de vengeance. La maîtresse de Ginger s’était ainsi plainte de la présence de dealers dans le hall de son immeuble. Après le drame, cette femme avait raconté que ces jeunes n’entendaient pas quitter les lieux, après avoir déjà été chassés d’un hall voisin : “Par deux fois, ils m’ont dit qu’ils resteraient là et qu’il était hors de question qu’ils bougent. Mais jamais je n’aurais pensé qu’ils puissent s’en prendre à ma chienne. Elle n’a jamais été agressive avec qui que ce soit”.
“Tuer le chien de quelqu’un pour se venger, c’est commettre une violence sur son maître”
La veille de l’agression, un homme de 22 ans, appartenant à cette bande, avait été conduit au commissariat. Il est vraisemblablement question ici de l’individu étant passé en jugement en tout début de semaine. Me Patrice Grillon, qui représentait la maîtresse de la chienne et les associations de défense des animaux, a souligné que “tuer le chien de quelqu’un pour se venger, c’est commettre une violence sur son maître“. Et d’avoir ajouté que le prévenu “a également été condamné à verser 3 000 euros de dommages et intérêts à la propriétaire”. Stéphane Lamart, qui s’était porté partie civile avec la Société Nationale de Défense des Animaux (SNDA), s’est réjoui d’une avancée quant à la réponse judiciaire apportée à de tels actes de violence : “On commence à avoir de plus en plus de peine d’emprisonnement pour les actes de cruauté envers les animaux. Ce qui prouve que les magistrats prennent conscience de leurs droits et de l’opinion publique”.