Une infection au Covid-19 augmente de 54 % le risque de subir des troubles digestifs durant un an

Le nombre de myocardites reste assez minime.Fusion Medical Animation / Unsplash
Vous avez eu la Covid-19 et vous souffrez depuis de troubles digestifs depuis plusieurs semaines ou mois, une étude montre que vous n'êtes pas le (la) seul (e).
Le tube digestif a sans doute un rôle important dans les symptômes prolongés de la Covid-19. Environ 20 % des patients rapportent des symptômes digestifs lors de la phase prolongée de Covid (source HAS -Haute autorité de santé).
Vomissements, diarrhée ou constipation, reflux gastro-oesophagien, douleurs à l’estomac (troubles digestifs), si vous êtes sujets à ces symptômes, une étude montre que les malades du Covid long sont 36 % plus à risque de subir des affections gastriques, alors qu’ils n’avaient pas ce genre de symptômes auparavant.
Les malades du Covid long sont 36 % plus à risque de subir des affections gastriques
Une enquête des scientifiques de la Washington University School of Medicine (États-Unis) fait ressortir que les personnes ayant eu la Covid avaient souvent des problèmes d’affection gastrique et des symptômes digestifs (syndrome du côlon irritable ou la pancréatite aiguë).
Les infections causées par le SRAS-CoV-2 ont contribué à plus de 6 millions de nouveaux cas de troubles gastro-intestinaux aux USA
Le communiqué précise que les infections causées par le SRAS-CoV-2 ont contribué à plus de 6 millions de nouveaux cas de troubles gastro-intestinaux aux États-Unis et à 42 millions de nouveaux cas dans le monde.
Une infection au virus augmentait de 54 % le risque de subir des troubles digestifs
Les scientifiques ont confirmé qu’une infection au virus augmentait de 54 % le risque de subir des troubles digestifs de cet ordre pendant un an. L’étude ajoute que ces patient.e.s s’exposent également à un risque accru de 62 % de “développer des ulcères dans la muqueuse de l’estomac ou de l’intestin grêle”. Quant aux risques de souffrir d’un reflux acide, d’une pancréatite aigüe ou d’un syndrome du côlon irritable, les risques sont plus élevés de 35 %, 46 % et 54 %, précise le document.