Un satellite de la NASA devenu obsolète va faire un retour sur Terre assez brutal. L'agence spatiale américaine se veut rassurante.
Les astronautes le déplorent, l’orbite terrestre est en train de devenir un véritable dépotoir à cause des nombreux débris de satellites que l’on peut y retrouver. Mais parfois, cette pollution spatiale peut également avoir des répercussions sur la terre ferme. La NASA vient en effet d’annoncer qu’un de ses satellites vieux de plus de 20 ans va s’écraser sur Terre cette nuit.
Un satellite qui répond mal
C’est via un communiqué que l’Agence Spatiale américaine a annoncé la nouvelle. Dans la nuit de ce mercredi au jeudi 20 avril 2023, le satellite RHESSI (Reuven Ramaty High Energy Solar Spectroscopic Imager) va donc terminer sa mission débutée il y a 21 ans maintenant.
Ce dernier a été lancé en février 2002 et avait pour objectif de permettre l’observation des éruptions solaires. Il a notamment permis de capter plus de 100 000 évènements solaires et a permis de mieux comprendre la production de particules liée aux éruptions. Mais depuis quelques mois, le satellite pose problème à la NASA, car il répond de moins en moins bien aux sollicitations des ingénieurs de l’agence spatiale.
RHESSI va s’écraser
Ce sont ces mêmes ingénieurs qui ont pris la décision de détruire RHESSI en le faisant s’écraser sur Terre. Une opération prévue cette nuit vers 3 heures du matin (heure de Paris) même si les prévisions de la NASA évoquent un delta de + ou — 16 heures.
Le satellite de 300 kilos sera surveillé de près par le département de la Défense américain pour s’assurer que l’opération se passe bien. En règle générale, les matériaux utilisés sur les satellites sont prévus pour se désagréger lorsqu’il entre dans l’atmosphère. La majeure partie de l’engin devrait donc être calcinée.
Quel risque au sol ?
Pourtant, la NASA précise qu’il y a un risque que certains de ces composants finissent tout de même par s’écraser sur le sol terrestre. De quoi inquiéter celles et ceux qui ont peur que le ciel leur tombe sur la tête. Pourtant, l’agence spatiale se veut rassurante : le risque que l’un de ces débris entre en collision avec un être humain est de 1 sur 2,467.