Un quart des macarons et confiseries vendus en France sont trop riches en colorants
Le bilan 2018 de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes révèle qu'un quart des macarons et confiseries vendus en France contiennent bien trop de colorants. Colorants dont certains seraient même interdits.
En plus d’avoir révélé que 12% des kiwis vendus comme français étaient en fait italiens, le bilan 2018 de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a également mis en lumière des manquements au niveau des macarons commercialisés sur le territoire français.
Cité par 20 Minutes, ce rapport rendu public lundi dit que “l’enquête sur l’utilisation des colorants dans les confiseries et décors pour denrées alimentaires a révélé des taux records de produits impropres à la consommation car présentant un risque pour le consommateur”.
Des colorants interdits pour 1/4 des macarons vendus en France
“Un quart des macarons et confiseries contiennent des colorants en quantités excessives ou interdit”, est-il ajouté, et la DGCCRF de pointer du doigt des professionnels qui “n’hésitent pas à jouer la surenchère dans la palette en ayant recours à un surdosage des colorants”.
Il ne serait toutefois pas question d’actes motivés par une malveillance mais plutôt par une “méconnaissance de la réglementation”. Conséquence de ces observations, “21 retraits ou rappels concernant des non-conformités en matière d’utilisation des colorants sur les macarons et six sur les meringues ont été mis en œuvre”.
Des baies de goji touchées par une dizaine de pesticides
La DGCCRF a également décelé “pas moins de 15 pesticides” dans des baies de goji. Celles-ci sont “utilisées dans la médecine chinoise car elles posséderaient de nombreuses vertus, pour le cœur, la peau, les yeux”. Elles sont de même connues pour être supposément “riches en antioxydants, minéraux et oligoéléments”.
Parmi ces pesticides repérés, on trouve “le carbofuran ou l’amitraze, non autorisés à l’usage en Europe en raison de risques potentiels pour la santé du consommateur”. Le rapport mentionne qu’“au total, deux dépassements de limites réglementaires ont été notifiés” et que les “deux lots concernés ont fait l’objet de procédures de retrait, rappel et destruction, les produits étant susceptibles de présenter un risque pour le consommateur”.
- Avec “Origine-Info” les consommateurs vont pouvoir vérifier la provenance des produits alimentaires dès cet été
- Étude conso de Kantar Worldpanel : avec l’inflation, les consommateurs ont plébiscité les marques de distributeurs
- Fast-food : Le burger est en chute au détriment de la pizza qui fait un retour en force