Vous avez tendance à tout remettre au lendemain ? Une étude pourrait vous booster pour changer cet état d'esprit.
20 % des adultes sont considérés comme des procrastinateurs chroniques
Repousser à plus tard ce que l’on pourrait faire immédiatement porte un nom : la procrastination. Une étude, publiée dans ‘Jama Network Open’, montre que les adeptes de la procrastination auraient plus de problèmes de santé et de mal-être, comme la dépression, l’anxiété ou un mauvais sommeil…
Plus de problèmes de santé et de mal-être, comme la dépression, l’anxiété ou un mauvais sommeil…
Réalisée sur 3500 étudiants suédois plutôt ‘procrastineur’, il en ressort que par rapport au non procrastinateurs, il y avait plus de cas de dépression, d’anxiété, de solitude, mais également plus de douleurs dans le haut du corps, le tout associé à un sommeil de mauvaise qualité. Autre point négatif : le groupe de ‘procrastineur‘ a tendance à éviter le sport et la dépense physique, ce qui n’améliore pas l’état de santé général.
Le ‘procrastineur’ n’est pas trop sportif…
Attention, l’étude évoque chez les personnes suivie une procrastination chronique. Un auteur de l’enquête ajoute que ‘les liens entre la procrastination et les problèmes de santé sont « plutôt faibles », sauf si cet état de fait est chronique.
Traîner les pieds pour faire vos impôts, ou quelque chose de tout aussi désagréable, est normal
Le professeur de psychologie à l’université DePaul de Chicago, Joseph Ferrari, tient à souligner que « Traîner les pieds pour faire vos impôts, ou quelque chose de tout aussi désagréable, est normal. La procrastination chronique est différente. Cela devient gênant lorsque cela devient un mode de vie qui s’exprime dans toutes les sphères de la vie, du travail, à la maison en passant par les relations sociales ».
Notre cerveau à tendance à décompter plus vite les coûts que les récompenses
Dans une autre étude, des scientifiques de l’Inserm, du CNRS, de Sorbonne Université et de l’AP-HP au sein de l’Institut du cerveau à Paris donne une nouvelle explication au fait de tout remettre au lendemain : « La procrastination pourrait être spécifiquement liée à l’impact du délai sur l’évaluation des tâches exigeant un effort. Plus précisément, elle peut s’expliquer par la tendance de notre cerveau à décompter plus vite les coûts que les récompenses« .
- 20 % des adultes sont considérés comme des procrastinateurs chroniques
- Plus de problèmes de santé et de mal-être, comme la dépression, l’anxiété ou un mauvais sommeil…
- Le ‘procrastineur’ n’est pas trop sportif…
- Traîner les pieds pour faire vos impôts, ou quelque chose de tout aussi désagréable, est normal
- Notre cerveau à tendance à décompter plus vite les coûts que les récompenses