Prendre un congé paternité permet de réduire la dépression post-natale
Une dernière étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) montre qu'il est conseillé pour les papas de prendre un congé paternité pour leur équilibre.
Selon l’étude, les pères bénéficiant de 2 semaines de congé paternité seraient moins à risque de développer une dépression post-partum (DPP). Si la dépression post-partum touche plus de 16% des femmes, entre 8 % à 10 % des hommes sont concernés par une dépression faisant suite à une naissance. Mieux comprise et analysée chez les mères, la dépression post-partum est ‘beaucoup moins acceptée’ pour les pères, par manque d’analyses.
Entre 8 % à 10 % des hommes sont concernés par une dépression faisant suite à une naissance
Cette dépression se manifeste le plus souvent par de l’irritabilité, des colères et parfois par une consommation d’alcool ou de drogue. Rappelons que dans les semaines qui suivent la naissance d’un enfant, les deux parents sont susceptibles de développer une dépression.
Deux mois après la naissance de l’enfant, plus de 64 % des pères avaient déjà pris un congé paternité, 17 % ont déclaré avoir l’intention d’en prendre un, et près de 19 % n’en avaient pas pris et ne projetaient pas d’en prendre. 4,5 % des pères ayant pris un congé paternité et 4,8 % de ceux ayant l’intention de l’utiliser présentaient une dépression post-partum contre 5,7 % de ceux ne l’ayant pas utilisé.
Si les résultats montrent que les pères ayant pris ou projetant de prendre ce congé sont moins à risque de développer une dépression post-partum, ce risque semble en revanche augmenté chez les mères dont le conjoint a pris un congé paternité, écrit l’Inserm.
Le congé paternité a été allongé de 11 à 25 jours
Depuis le 1er juillet 2021, le congé paternité, qui s’ajoute aux 3 jours du congé naissance, a été allongé de 11 à 25 jours pour permettre aux partenaires de profiter de leur nouveau-né, de contribuer aux tâches parentales et, sur le long terme, lutter contre les inégalités domestiques de genre.
Pour le bien du nouveau né, il est important que le père et la mère soit dans de bonnes dispositions. Les parents jouent bien évidemment un rôle central dans le développement de l’enfant, autant en positif qu’en négatif.