Tron: Ares a vu le jour grâce à l’acharnement de Jared Leto

Image d'illustration. Tron: AresDisney / PR-ADN
Grâce aux équipes créatives de Disney, l'acteur américain Jared Leto a transformé un scénario abandonné en un récit inédit désormais accessible au public.
Tl;dr
- Tron: Ares a vu le jour grâce à l’acharnement de Jared Leto, qui a sauvé le projet après l’abandon de Tron: Ascension par Disney.
- Le scénario a été recentré sur un personnage inédit, explorant l’évolution d’un programme vers l’empathie humaine tout en respectant l’univers original.
- Malgré la controverse autour de l’interprétation de Jared Leto, le film conserve les racines de la saga tout en ouvrant de nouvelles pistes narratives.
Un projet sauvé par un passionné obstiné
Rarement une suite aura autant suscité la perplexité que Tron: Ares. À sa sortie, le film peine à convaincre, notamment à cause du choix étonnant de Jared Leto en tête d’affiche. Pourtant, sans l’intervention acharnée de l’acteur – et producteur – ce troisième opus n’aurait probablement jamais vu le jour. Depuis l’abandon par Disney du projet initial Tron: Ascension, c’est bien la ténacité de Leto qui a maintenu la flamme. Son attachement personnel au premier film, découvert enfant en salle et qu’il qualifie lui-même d’« expérience marquante qui a bouleversé ma vision de la créativité et de la technologie », s’est transformé en moteur pour faire renaître la saga.
D’un scénario abandonné à une histoire sur-mesure
À l’origine, Tron: Ascension devait réunir tous les héros des deux premiers volets sous la houlette du réalisateur Joseph Kosinski. Mais après l’annulation du projet, Leto refuse d’abandonner son rôle de Tron: Ares, initialement créé pour ce scénario avorté. Il convainc alors le scénariste Jesse Wigutow de recentrer l’intrigue sur ce personnage inédit : un programme informatique capable d’évoluer vers davantage d’humanité. Ensemble, ils décident d’explorer un chemin narratif différent :
- L’ascension d’un être virtuel vers l’empathie humaine.
- L’impact des anciennes légendes sans refaire le passé.
Ce virage créatif permet au nouvel opus de s’éloigner des figures habituelles tout en honorant les racines de 1982, comme lorsque Tron: Ares traverse le mythique The Grid et croise Bit ou Flynn.
Jared Leto : moteur du projet mais source de discorde
Si la passion inflexible de Leto pour cet univers force le respect – il aura fallu près d’une décennie pour aboutir –, sa présence à l’écran ne fait pas l’unanimité. Malgré quelques fulgurances, son interprétation peine à transmettre toute la puissance émotionnelle attendue pour accompagner cette transformation identitaire centrale au récit. Certains commentateurs s’interrogent : comment expliquer que Disney ait misé sur un acteur dont les récents succès au box-office sont absents et dont la réputation demeure entachée ?
Entre fidélité et renouvellement
En définitive, même si ce nouvel épisode suscite débats et déceptions chez les fans historiques, force est de constater que son ancrage dans la mythologie originale demeure intact. La saga montre ainsi qu’elle peut s’autoriser à explorer de nouveaux horizons narratifs, portée tantôt par ses créateurs que par ses admirateurs les plus inconditionnels.