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Tours : un policier condamné à 6 mois avec sursis pour une gifle assénée en intervention

Faits Divers > Justice > Police > Tours
Par Gael Brulin,  publié le 15 décembre 2020 à 9h00.

Lundi à Tours, un policier a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir asséné une gifle à un homme lors d'une intervention. L'avocate du fonctionnaire a fait appel de la décision.

Jeudi dernier, un policier comparaissait à Tours (Indre-et-Loire) pour une gifle donnée à un homme durant une intervention. Les faits avaient eu lieu le 28 juillet dernier au soir, vers 21h00. Un individu déjà connu des services de police s’amusait alors à exhiber son sexe et à importuner les promeneurs. L’homme, qui semblait sous l’empire d’une quelconque substance, s’était ensuite jeté à l’eau, relate Ouest-France. Une patrouille de police était alors intervenue pour lui porter secours.

Un policier avait giflé un homme, tombé à l’eau, pour le ranimer

C’est à ce moment-là que l’un des policiers avait donné une gifle à l’individu. Jeudi, le fonctionnaire, que l’on nous dit “très bien noté par sa hiérarchie”, a expliqué avoir “procédé au geste technique qui s’imposait : une stimulation faciale pour ranimer l’individu”. Une justification qu’a désapprouvée le procureur de la République de Tours Grégoire Dulin, qui estime ainsi que dans sa réaction, le prévenu a “failli aux valeurs fondamentales de la police nationale, aux missions d’assistance et de protection”.

L’avocate fera appel

Lundi, le policier a été reconnu coupable de “violence volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique”, et condamné en conséquence à six mois de prison avec sursis. Il a également pour interdiction d’exercer pour une durée de dix-huit mois, une peine à exécution immédiate. Pour Me Audrey Chefneux, avocate du prévenu, la sanction rendue est “totalement disproportionnée”. “Le fonctionnaire de police qui exécutait un geste de secours se retrouve comparant devant une juridiction répressive sur la simple dénonciation, non pas d’une victime mais d’un citoyen lambda […] Il n’y a même pas eu de dépôt de plainte”, déplore-t-elle. L’avocate compte faire appel de la décision. À noter que le policier a pu compter sur le soutien d’une vingtaine de collègues, présents à l’audience.

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