Toulouse : Un vol EasyJet frôle le crash avant d’aller atterrir à Montpellier
Après avoir évité le crash de peu lors de son atterrissage à Toulouse-Blagnac, un vol de la compagnie EasyJet a dû finalement aller atterrir à Montpellier où les passagers ont été « séquestrés », car le pilote ne voulait pas repartir.
Les passagers du vol EasyJet 4027 Paris/Toulouse se souviendront longtemps de leur voyage. Dimanche 5 février, l’avion a frôlé le crash à deux reprises en tentant d’atterrir à l’aéroport de Toulouse-Blagnac à cause des bourrasques de vent provoquées par la tempête Marcel.
L’avion touche violemment le tarmac
Les péripéties de ce vol mouvementé ont été relayées par nos confrères de La Dépêche. Tout commençait plutôt mal pour les passagers et l’équipage, car le vol a tout d’abord décollé avec 25 minutes de retard de Paris.
Si le vol s’est passé relativement calmement, les choses se sont corsées à l’arrivée à Toulouse. Sur place, les pistes d’atterrissage sont balayées par de violentes rafales de vent. Le pilote tente une première fois de poser l’Airbus, mais à quelques mètres du sol, il décide de remettre les gaz.
La deuxième tentative sera plus mouvementée, car l’avion se serait cabré au dernier moment et le train d’atterrissage arrière aurait heurté le sol assez fortement. Une fois encore, le pilote aura le bon réflexe en poussant une nouvelle fois la manette des gaz, ce qui a sans doute permis d’éviter le crash.
Le vol détourné à Montpellier
Finalement, l’équipage ne se risquera pas à une troisième tentative et l’avion ira finalement atterrir à Montpellier où les conditions sont plus favorables. L’Airbus finira par poser ses roues à 18 h 15 sur le tarmac de l’aéroport de Montpellier, mais les passagers ne seront pas au bout de leur peine pour autant.
La direction de la compagnie aérienne aurait en effet demandé au pilote de redécoller le plus rapidement possible pour aller poser l’avion à Toulouse. Le vent étant également assez fort à Montpellier avec des rafales à 100 km/h, le pilote refusera. Pendant le temps des tractations, les passagers sont restés bloqués dans l’avion avant d’être « libérés » semble-t-il, sans solution de rechange proposée par EasyJet pour rejoindre l’aéroport de Toulouse-Blagnac.