Toulouse : jugé pour avoir tenté de noyer un moniteur de kayak, il montre son sexe 3 fois au tribunal
Lundi, un homme d'une vingtaine d'années jugé devant le tribunal correctionnel de Toulouse a exhibé par trois fois son sexe. Il venait d'être condamné à un an de prison ferme pour avoir tenté de noyer un moniteur de kayak.
Les faits remontent à la semaine dernière. À Toulouse (Haute-Garonne), un moniteur de kayak apprenait à un groupe de personnes à naviguer sur la Garonne. C’est alors qu’un jeune homme qui se trouvait sur les berges, et apparemment sous l’empire de l’alcool, s’est mis à importuner une jeune femme. L’individu s’est avancé dans l’eau et s’est emparé d’une rame avec laquelle il comptait visiblement frapper cette autre personne. Le moniteur est intervenu à ce moment-là, rappelle La Dépêche du Midi (article complet réservé aux abonnés).
Voulant défendre une femme, un moniteur de kayak frappé et quasi-noyé
Le moniteur a essuyé entre 20 à 30 coups de poing, et son agresseur d’avoir ensuite essayé de le noyer à au moins trois reprises. La victime a néanmoins réussi à se sortir de l’emprise de l’individu. Ce dernier a été appréhendé peu de temps après, et la victime d’avoir reçu 3 jours d’incapacité totale de travail. Il est apparu que le mis en cause, âgé d’une vingtaine d’années, avait déjà eu affaire avec la justice et ce 29 fois. Lundi, il initiait donc une troisième dizaine devant le tribunal correctionnel de Toulouse, où il était jugé en visioconférence depuis la maison d’arrêt de Seysses.
L’accusé se met en rage alors que sa peine est moins lourde qu’attendue
Le prévenu a partiellement reconnu les faits. Et alors que le procureur avait requis 18 mois de prison ferme et que le tribunal a finalement décidé d’une condamnation à 18 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis probatoire, l’accusé a visiblement estimé que la verdict n’était pas suffisamment clément envers lui. Il a ainsi insulté les magistrats auxquels il a présenté son sexe à trois reprises. Celui dont l’avocat a dressé « le profil cabossé », celui d’un « jeune livré à lui-même qui souffre de toutes les carences possibles : affectives, éducatives et intellectuelles », n’en a visiblement pas encore fini avec la justice.