Toulouse : il explique avoir allègrement dépassé la limite de vitesse autorisée parce qu’il voulait uriner chez lui
Dans la nuit de vendredi à samedi à Toulouse, un automobiliste a été contrôlé ivre à 112 km/h lors que la limite de vitesse autorisée était de 50 km/h. Aux gendarmes, il a justifié son écart de conduite par une forte envie d'aller uriner chez lui.
L’explication a beau être apparue innocente, les circonstances des faits ont logiquement amené les autorités à sévir. L’histoire s’est déroulée dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 novembre à Cornebarrieu, commune située dans la banlieue nord-ouest de Toulouse.
Il est aux alentours de 00h45 quand les gendarmes remarquent un automobiliste évoluer à une vitesse de 112 km/h, alors que la limite autorisée dans l’agglomération est de 50 km/h. Le conducteur du véhicule est alors contrôlé et soumis, dans les locaux de la gendarmerie de Beauzelle, à un test de dépistage pour vérifier son alcoolémie. Laquelle va s’avérer, avec ainsi un taux constaté de 0,62 mg par litre de sang.
Un conducteur pressé d’uriner chez lui après “avoir consommé plusieurs pintes de bière”
Dans sa publication Facebook datée de samedi, la gendarmerie de la Haute-Garonne poursuit en indiquant que les soucis de l’automobiliste ne se sont pas arrêtés là : les militaires vont ainsi découvrir que “le contrôle technique du véhicule est dépassé et que l’attestation d’assurance n’est plus valable”.
“Le conducteur reconnaît avoir consommé plusieurs pintes de bière avec des amis et il donne comme explication qu’il était pressé de rentrer chez lui à l’issu de la soirée pour se rendre au WC”.
[CARTON ROUGE – GRAND EXCÈS DE VITESSE ET CONDUITE SOUS L'EMPIRE D'UN ÉTAT ALCOOLIQUE]Le 18 novembre 2017, les…
Publié par Gendarmerie de la Haute-Garonne sur samedi 18 novembre 2017
Un retrait de permis et une comparution devant la justice
On ignore si les gendarmes ont indiqué au contrevenant qu’une bouteille d’eau vide aurait pu le soulager ou qu’il aurait tout simplement été préférable de ne pas prendre le volant dans son état. Toujours est-il que l’automobiliste s’est vu retirer son permis de conduire sur les lieux de l’infraction et que la Préfecture de la Haute-Garonne se prononcera très prochainement sur la durée de suspension du papier rose, attendue pour être comprise entre trois et six mois. En outre, le conducteur aura à comparaître devant la justice à une date ultérieure.