Méningite : la fillette admise à Toulouse dans un état sérieux mais “stationnaire”
Hospitalisée vendredi après le diagnostic d'une méningite, une fillette de 10 ans admise au CHU de Toulouse se trouve actuellement dans un état stationnaire. Son entourage direct et ses camarades de classe ont été vaccinés.
La nouvelle nous est parvenue samedi via l’Agence régionale de santé (ARS) Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Laquelle a révélé qu’une petite fille âgée de 11 ans et résidant dans les Hautes-Pyrénées avait été hospitalisée la veille après le diagnostic d’une méningite. L’enfant aura été admis au CHU de Purpan (Toulouse) dans un état sérieux bien que “stationnaire”.
Comme le rapportent nos confrères d’Actu Santé, toutes les personnes ayant pu se trouver au contact de la fillette, comme son entourage direct et ses camarades de classe, ont été soumises à une vaccination dans le but de prévenir une situation de contamination. L’ARS a ajouté avoir prévenu toutes les personnes ayant possiblement eu des contacts “étroits, rapproché et répétés” avec l’enfant sur les dix jours ayant précédé l’apparition des symptômes. Il est prévu qu’elles reçoivent un traitement préventif par antibiotiques.
Toulouse : vaccination de l’entourage direct de la fillette hospitalisée pour une méningite
Les résultats des premiers examens font état d’une méningite à méningocoque même si, aux dernières nouvelles, la souche de méningocoque à l’origine de la maladie n’a pas encore été établie. Un porte-parole de l’ARS se veut toutefois rassurant en évoquant un faible risque de transmission de la maladie au-delà de l’environnement immédiat.
“Les risques de transmission sont très faibles”
“Le germe étant très fragile dans l’environnement, les risques de transmission sont très faibles. Il n’y a pas lieu de procéder à des évictions scolaires ou à une désinfection des locaux, ni de traiter les personnes ayant eu des contacts occasionnels avec la personne malade”. La méningite se manifeste généralement par des maux de têtes, des vomissements, une fièvre spontanée ainsi qu’une raideur du cou. En raison d’un développement rapide des symptômes de l’ordre d’un à deux jours et d’un risque de mort en l’espace de quelques heures, il est recommandé de contacter un médecin au moindre doute.