Toulouse : elle achète de la drogue pour en faire profiter les policiers
Dans la nuit de lundi à mardi, une femme s'est présentée au commissariat central de Toulouse avec l'intention de faire goûter aux policiers présents deux polochons de drogue.
Alors que la nuit faisait ses valises et que le jour s’apprêtait à débuter son service, les policiers du commissariat central de Toulouse ont connu, lundi à l’aube, une étrange aventure. Il était ainsi aux alentours de 5h20 lorsqu’une femme entre dans le bâtiment et prend la direction de l’accueil de manière naturelle.
C’est à ce moment-là que l’histoire rapportée par nos confrères de Côté Toulouse prend une atypique tournure. Car cette personne va alors sortir de ses poches deux polochons visiblement remplis de poudre blanche. Le fonctionnaire présent à l’accueil semble peiner à en croire ses yeux, d’autant plus que la femme ne va pas s’arrêter à ce geste.
Drogue : une femme présente des polochons aux policiers
Après avoir sorti les bonbonnes, elle découvre ainsi un couteau qu’elle avait caché, et de l’utiliser pour ouvrir l’un des polochons. Du moins, c’est ce qu’elle entreprenait de faire, avant que les policiers aux alentours ne procèdent à son interpellation puis à son placement en garde à vue.
La femme a été entendue peu de temps après par les autorités, et de leur avoir signifié que son geste n’avait, à ses yeux, pas vocation à nuire aux fonctionnaires de police : « J’ai acheté les pochons pour les faire gouter aux policiers de l’accueil du commissariat. »
Déjà connue pour consommation de stupéfiants
Il s’avèrera d’ailleurs que cette personne, âgée d’une quarantaine d’années, disposait non pas de deux mais de trois polochons. Deux d’entre eux renfermaient de la cocaïne tandis que le troisième contenait du crack. La femme se trouvait apparemment dans un état de confusion tel que les policiers ne sont pas parvenus à obtenir d’elle des explications cohérentes.
Sa garde à vue n’avait toutefois pas été levée mardi matin, alors que l’on apprend de même que cette femme était déjà connue des services de police pour consommation de stupéfiants.