Kingsley Coman brise le rêve du PSG / Ligue des Champions (finale)
Le PSG affrontait le Bayern Munich en finale de la Ligue des Champions et le champion de France a subi la loi du club allemand (0-1) et de Kingsley Coman.
“Rêvons plus grand”. Sur l’échelle des plus grands rêves qu’un club de football puisse avoir, affronter le Bayern Munich en finale de Ligue des Champions n’est certainement pas très loin du sommet. Mais il ne s’agissait déjà plus de rêver ou de s’émerveiller pour les Parisiens. Surpasser l’enjeu par le jeu, mettre le collectif avant le “Je” pour enfin accéder au Graal. Ce match opposait deux des attaques les plus létales d’Europe et qui dit match d’attaquants, dit match de gardiens. Et ce soir, on peut dire qu’ils étaient à la hauteur et ce, des deux côtés du pré. Dès la 18e minute, le “mur” Neuer montrait ses réflexes de gardien de Hockey devant Neymar, bien servi par Mbappé. En face, Navas était chanceux. La frappe croisée du droit signée Lewandowski heurtait le montant du portier du PSG, qui allait avoir l’occasion de s’illustrer quelques instants plus tard face à un coup de casque du redoutable polonais aux 5m50. Peu avant le repos, le PSG s’offrait une belle frayeur quand Kingsley Coman était retenu légèrement par le col dans la surface par Thilo Kehrer. L’arbitre ne bronchait pas néanmoins et les deux équipes rentraient aux vestiaires sans avoir pu altérer le tableau de marque.
🇫🇷 #PSGBayern 🇩🇪
🤔 Péno ou pas péno sur ce duel Kehrer / Coman ?#RMCChampions #UCL #UCLFinal
— RMC Sport (@RMCsport) August 23, 2020
On ne pouvait pas en dire autant des individualités offensives du PSG, qui n’ont jamais pu générer d’étincelle ou fournir une plus-value assez substantielle pour faire basculer la rencontre. Paris s’incline donc aux portes de l’exploit et comme un symbole, c’est un ancien de la maison qui lui barre la route. Les pessimistes chercheront à y lire une leçon, les optimistes préféreront mettre en surbrillance le beau parcours parisien en C1 cette saison. Le coup de sifflet final a retenti, mais ce match-là ne fait que commencer. En face, le constat est clair, limpide, mécanique, parfait : supérieur collectivement et individuellement, le Bayern gagne. Encore.