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En difficultés chroniques, Pearson taille encore dans ses effectifs

Économie > En difficultés chroniques, Pearson taille encore dans ses effectifs
Par Chloé GOUDENHOOFT,  publié le 4 août 2017 à 15h08.
 4 minutes

Le groupe britannique Pearson, recentré sur l’éducation et le numérique, a annoncé la suppression de 3.000 emplois supplémentaires d’ici à 2019, dans le cadre d’un nouveau plan d’économies censé le sortir de l’ornière après plusieurs années de difficultés financières.

Pearson avait dévoilé en mai de nouvelles réductions de coûts s’élevant à 300 millions de livres d’ici à 2019 (332 millions d’euros), mais n’avait pas communiqué jusqu’à présent sur le volet social.

Il précise dans un communiqué publié vendredi que les suppressions d’emplois vont concerner surtout l’encadrement et passeront par une baisse du nombre de ses sites. Ces emplois représentent près de 10% des effectifs actuels du groupe.

Pearson avait déjà annoncé en janvier 2016 la suppression de 4.000 postes sur l’année 2016 pour faire face alors au ralentissement de la demande dans sa branche éducation.

Le groupe, en difficultés financières chroniques, mène un vaste programme de transformation qui le conduit à sortir progressivement du métier de l’édition traditionnelle pour se concentrer sur l’éducation et le numérique.

Mais c’était sans compter sur un marché difficile aux Etats-Unis notamment dans ses activités de livres scolaires, les étudiants ayant davantage tendance à louer les manuels qu’à les acheter, ce qui a occasionné une série d’avertissements sur résultats ces dernières années.

“De récents signaux montrent que les conditions difficiles aux Etats-Unis sont au moins en train de se stabiliser et ces économies vont certainement aider à repartir de l’avant”, relève George Salmon, analyste chez Hargreaves Lansdown, ajoutant toutefois que “beaucoup de travail reste à faire”.

Autrefois acteur important du secteur de la presse, Pearson a notamment vendu en 2015 le Financial Times et sa part dans The Economist.

Plus récemment, le groupe a annoncé en juillet la cession pour un milliard de dollars de quelque 22% du géant de l’édition Penguin Random House à son partenaire allemand Bertelsmann.

Ce dernier aura désormais la mainmise sur cette activité à succès qui publie entre autres la monumentale série d’heroic fantasy Game of Thrones pour le marché américain, ainsi que des auteurs à succès comme John Grisham (La firme), Dan Brown (Da Vinci Code), Paula Hawkins (La fille du train) ou EL James (Fifty Shades of Grey).

Une fois la transaction bouclée en septembre, Pearson conservera 25% de la maison d’édition.

Premier semestre encourageant

Pearson avait précisé dans un communiqué que la vente de sa participation, combinée à une recapitalisation de cette maison d’édition, allait lui rapporter un revenu net immédiat de 968 millions de dollars.

L’éditeur a aussi annoncé vendredi des résultats en amélioration pour le premier semestre avec un bénéfice opérationnel de 16 millions de livres (18 millions d’euros) contre une perte de 286 millions l’an passé, pour un chiffre d’affaires en hausse de 10% à 2,047 milliards de livres.

John Fallon, le directeur général, s’est félicité du solide premier semestre. “Nous faisons de bons progrès concernant nos priorités stratégiques et nos objectifs pour 2017 demeurent inchangés. Nous sommes concentrés sur l’optimisation de la performance sur le second semestre qui est crucial”, a-t-il indiqué.

En dehors de la réduction des effectifs, le groupe a coupé drastiquement son dividende, réduit de 72% au premier semestre à 5 pence par action.

“Pearson voulait au départ maintenir son dividende grâce à des baisses de coûts et à l’argent récolté avec la vente de journaux et d’actifs dans l’éducation. Il a dû revoir ses plans alors que la demande en Amérique du Nord recule fortement”, résume M. Salmon.

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