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Chez les Singh, Warren Buffett réduit le fossé entre les générations

Économie > Chez les Singh, Warren Buffett réduit le fossé entre les générations
Par Luc OLINGA,  publié le 4 mai 2019 à 19h58.
 4 minutes

Ils sont père et fils et entrepreneurs à succès. Ensemble, ils ont fait le déplacement à Omaha dans l’Etat rural du Nebraska (centre) pour écouter le milliardaire Warren Buffett, dont ils partagent la méfiance de Wall Street et essaient de copier la simplicité.

Paul Singh, 68 ans, et son fils Jay Phoenix Singh, 32 ans, ont créé chacun des entreprises qu’ils ont revendues à prix d’or, ce qui en a fait des multi-millionnaires.

S’ils appartiennent à deux générations différentes — le premier est baby-boomer et le second millenial — les Singh, qui vivent à Fairfax (Virginie), sont adeptes du bréviaire décliné depuis cinq décennies par Warren Buffett, 88 ans, et troisième fortune mondiale.

“S’il y a une personne qui symbolise parfaitement le rêve américain, celui d’être parti de rien et de se faire un nom, c’est Warren Buffett”, s’extasie Jay Phoenix, devant la modeste maison du milliardaire américain à quelques minutes du centre-ville d’Omaha, où se tient l’assemblée générale annuelle de la société du célèbre gourou des marchés.

De Warren Buffett, Jay Phoenix et son père disent louer ce goût de la discrétion et cette simplicité doublée d’une politique d’investissements financiers avisés.

“Tu n’achètes que des choses dont tu as besoin et qui te sont utiles. Avoir de l”argent ne signifie pas que tu dois l’exhiber en achetant des voitures flamboyantes et des villas dont tu n’as pas besoin”, développe Paul, qui ne porte aucun signe extérieur de richesse.

“Je conduis toujours ma vieille Honda Element 2004 et vis actuellement chez mes parents. Les gens doivent se demander ce qui ne va pas chez moi mais, comme dit Warren Buffett, ce qui importe c’est le long terme”, renchérit Jay Phoenix.

“Ca va et ça vient”

Paul Singh est arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 20 ans pour poursuivre ses études supérieures avec “50 dollars d’argent de poche”.

Issu d’une famille pauvre vivant dans le nord de l’Inde, tout près de New Delhi, il est parvenu à entrer Havard, dont il a décroché en 1982 un master de commerce.

Surfant sur la dérégulation du secteur des télécoms en Occident, il fonde successivement trois sociétés, dont la dernière — Primus Telecommunications — affichait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars six ans seulement après sa création.

Dans les années 2000, ce père de famille de deux enfants, marié à une Britannique, choisit de créer le fonds Rezon8, qui investit dans des startups américaines spécialisées dans les logiciels et les services informatiques.

S’il est le “mentor” de son fils, Paul ne lui a pas pour autant donné du capital pour l’aider à démarrer: “J’ai commencé avec une petite somme que j’avais sur mon compte bancaire”, explique Jay Phoenix.

Docteur en psychiatrie et psychologie et un des plus jeunes enseignants dans des prestigieuses universités américaines et britanniques (Princeton, Havard, Oxford, Cambridge …), Jay Phoenix a monté une société dédiée à la formation des spécialistes des questions de violences.

Après avoir vendu cette entreprise en 2017, il en a créé une autre, TheModelMan.com, qui sert d’entremetteur pour les hommes aux agendas remplis mais en quête d’amour.

Père et fils n’investissent pas dans les actions, leur préférant les produits financiers ETF, qui limitent la spéculation mais avec des retours sur investissements attractifs.

“J’ai essayé ces dernières années d’apprendre le plus possible sur les différents produits financiers, comme les actions et les obligations, et la légende vivante d’une telle approche n’est autre que Warren Buffett”, dit Jay Phoenix.

S’inscrire sur le long terme et ne pas avoir peur de se tromper, telles sont les autres leçons apprises par les Singh en lisant régulièrement la traditionnelle lettre aux actionnaires de la troisième fortune mondiale.

“Quand vous achetez une action, c’est comme acquérir une partie d’une entreprise en laquelle vous croyez, c’est sur le long terme nous dit Warren Buffett. Il ne faut pas avoir peur quand ça secoue car ça va et ça vient”, confie Paul, actif également dans la philanthropie à travers une fondation qui finance des projets associatifs dans l’Etat du Maryland.

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