Territoire de Belfort : un automobiliste muni d’une arme factice tué par les gendarmes
L'homme de 37 ans avait d'abord menacé les gendarmes avant d'ouvrir le feu en leur direction lorsqu'ils tentaient de l'intercepter.
Le procureur de Belfort est formel, les gendarmes ne pouvaient pas savoir que l’arme qui a servi à faire feu en leur direction était factice. Mercredi matin dans le Territoire de Belfort, les gendarmes ont dû faire usage de leur arme de poing pour neutraliser un automobiliste qui, après avoir pointé une arme sur eux, a fini par ouvrir le feu. Son arme s’est avérée être un pistolet chargé à blanc.
Attitude menaçante devant la gendarmerie
C’est ce mercredi 13 octobre 2021 que les faits se sont déroulés. Selon France Bleu, tout a commencé à la gendarmerie de Beaucourt (Territoire de Belfort) lorsqu’un automobiliste a fait irruption sur le parking en faisant crisser ses pneus. L’homme est alors sorti de son véhicule armé d’un pistolet.
Les gendarmes engagent alors une course-poursuite avec le suspect qui tente de s’enfuir. Lors de cette dernière, il aurait pointé son arme à plusieurs reprises en direction des gendarmes. Finalement, les militaires du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie de Belfort (PSIG) parviennent à immobiliser la voiture du fuyard au niveau de la commune de Danjoutin.
C’est à ce moment précis que l’homme a une nouvelle fois visé les gendarmes avec son arme, mais cette fois, il n’hésite pas et tire deux coups de feu. En état de légitime défense, les gendarmes ripostent et abattent l’individu de 6 coups de feu. L’homme mortellement touché au buste.
Riposte proportionnée
Après enquête, l’arme utilisée par le fugitif s’est avérée factice. Les deux gendarmes qui ont ouvert le feu ont été placés en garde à vue pour être entendus. Finalement, le Parquet a jugé que les deux gendarmes ne pouvaient pas connaître le caractère factice de l’arme et qu’après avoir été visé et avoir exposé le suspect aux sommations d’usage, l’état de légitime défense devrait être retenu.
L’enquête devra également déterminer les motivations exactes de l’individu qui l’ont poussé à se rendre à la gendarmerie pour y menacer des représentants des forces de l’ordre avec une arme factice.