Taxer davantage le transport aérien pour financer le plan de relance de la SNCF, nouvelle piste du gouvernement
Afin de financer la SNCF, le gouvernement d’Elisabeth Borne pense à taxer davantage le transport aérien.
Moderniser la SNCF au nom de l’environnement
Pour relancer le transport ferroviaire en France, l’État prévoit un plan à 100 milliards d’euros avec pour ambition de moderniser la SNCF, rajeunir le réseau, automatiser la signalisation mais également entretenir les gares ou augmenter le nombre de trains de nuit a annoncé la première ministre, Elisabeth Borne. Ce plan de la première ministre va jusqu’à 2040.
100 milliards d’euros avec pour moderniser la SNCF
Invité au congrès annuel de la Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers (FNAM), Clément Beaune (ministre délégué aux transports), a précisé : “Nous engagerons des discussions dans les prochaines semaines sur la contribution du secteur aérien à la construction de nouvelles infrastructures”.
Sur l’antenne de FranceInfo, Clément Beaune, a aussi parlé d’une ‘contribution sur les billets de première classe et de classe affaires pour financer la transition énergétique. Ce ne sera pas un drame social, c’est aussi le sens de la taxation des jets privés que nous renforcerons en 2024”.
Si le transport aérien devrait participer, les sociétés d’autoroute et les régions devront également mettre la main la poche
Si le transport aérien va donc participer à la modernisation de la SNCF, d’autres secteurs le feront également comme les sociétés d’autoroute, les régions (l’État devrait de son côté injecter 20 milliards d’euros). De son côté, si la FNAM comprend l’idée d’une contribution au nom de l’environnement, elle rappelle que l’aérien français perd chaque année un point de part de marché face à ses concurrents internationaux.
Le mois dernier, Jean-Pierre Farandou (président de la SNCF) faisait ses propositions lors d’une audition à l’Assemblée nationale en proposant de taxer les secteurs de l’aérien et autoroutier afin de financer le plan à 100 milliards d’euros promis pour le ferroviaire.