Tarn-et-Garonne : après avoir jeté des œufs sur des automobilistes, ils sont confondus via des codes-barres

Gendarmes lors d'une manifestation. Image d'illustration.Hubert2T / Pixabay
Dans le Tarn-et-Garonne, quatre personnes âgées de 14 à 19 ans sont mises en cause dans des jets d'œufs sur des automobilistes. Des suspects identifiés grâce aux codes-barres présents sur les coquilles.
Le mercredi 25 janvier dernier, à Caussade dans le Tarn-et-Garonne, il était aux alentours de 19h20 quand les gendarmes ont été alertés par plusieurs automobilistes de jets d’œufs essuyés d’en haut alors qu’ils passaient sous un pont. La Dépêche du Midi rapporte qu’à l’arrivée des motards de l’Escadron départemental de la sécurité routière de Tarn-et-Garonne, les mis en cause n’étaient déjà plus là. Ne restaient que des boîtes en carton vides, celles qui contenaient les œufs.
Œufs lancés sur des automobilistes dans le Tarn-et-Garonne : une enquête ouverte
Qui donc avait bien pu lancer ces œufs sur l’A20 ? Pour le déterminer, une enquête avait été ouverte pour “mise en danger” et “dégradation du bien d’autrui en réunion”. Les motards du peloton motorisé (PMO) de Bressols se sont notamment appuyés sur les codes-barres présents sur les coquilles et les morceaux d’emballage laissés sur les lieux pour retrouver les suspects. Dans un premier temps, c’est le producteur des œufs qui a été identifié, puis la marque coopérative et enfin le supermarché.
Quatre suspects identifiés
La vidéosurveillance du magasin a permis de mettre en cause un individu véhiculé et accompagné de trois autres personnes. Il se trouve que trente minutes avant les faits, ce quatuor avait acheté 80 œufs, avant de se rendre sur le pont de l’A20.
Des convocations pour mars
Le plus âgé des suspects a été interpellé à son domicile, et cet adolescent de 19 ans s’est vu remettre une convocation en vue d’une composition pénale calée au mercredi 15 mars prochain. Les trois autres mis en cause, de 14 à 16 ans, ont quant à eux été convoqués pour le lundi 6 mars dans le cadre d’une mesure de réparation pénale devant la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de Montauban.