Surirradiés d’Épinal : la cour d’appel reporte son jugement pour raisons techniques
C'est aujourd'hui que la cour d'appel de Paris est censée rendre son verdict dans l'affaire des surirradiations de l'hôpital d'Épinal.
MàJ : la cour d’appel de Paris a reporté sa décision attendue en ce jeudi pour raisons techniques. Elle vise désormais à rendre son arrêt début juillet.
Le dossier des surirraditions d’Épinal se veut lourd et les éventuelles satisfactions que pourrait accueillir aujourd’hui l’accusation ne sauront vraisemblablement gommer totalement les préjudices subis. C’est en effet en ce jeudi que la cour d’appel de Paris doit se prononcer sur ce scandale sanitaire ayant déjà donné lieu à plusieurs condamnations.
20 Minutes avec AFP rappelle ainsi qu’en janvier 2013, les médecins Jean-François Sztermer et Michel Aubertel avaient chacun écopé d’une peine de 4 ans de prison dont 18 mois ferme, d’une amende de 20 000 euros et d’une radiation à vie. Le radiophysicien Joshua Anah avait quant à lui été condamné à 3 ans d’emprisonnement dont 18 mois ferme, à 10 000 euros d’amende ainsi qu’à une interdiction d’exercer son activité pendant 5 ans.
Surirradations : près de 450 patients concernés pour 12 morts
Des condamnations qui faisaient suite à des accusations “d’homicides et et blessures involontaires” dans une affaire de surirradiations dont ont été victimes, entre 2001 et 2006, environ 450 patients dans cet hôpital d’Épinal. La plupart d’entre eux avaient été admis pour un cancer de la prostate, et à ce jour, on compte douze décès liés à ces expositions et nombre de cas présentant d’importantes séquelles.
Une quinzaine de victimes devraient être présentes
La décision qui sera rendue sous peu par la cour d’appel de Paris devrait être prononcée devant une quinzaine de victimes. Il est précisé que ce procès en appel ne se rapportait plus à quatre prévenus que sont l’ancienne directrice de la Ddass des Vosges, l’ex-directeur de l’agence régionale d’hospitalisation de Lorraine, la directrice de l’hôpital et ce dernier en tant que personne morale. Ces derniers ayant effectivement été relaxés en première instance de non-assistance à personne en danger.