Strasbourg : prison ferme pour une nounou coupable de violences
Une assistante maternelle de 49 ans a été condamnée à 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Strasbourg, lequel a ainsi reconnu sa culpabilité dans des violences commises sur une fillette de 9 mois que la nourrice avait gardé en janvier 2014.
Les faits remontent à janvier 2014. C’est en ce mois qu’une assistante maternelle de 49 ans s’était vu confier la garde d’une petite fille de 9 mois. Une attribution qui semblait d’ailleurs tenir de l’évidence étant donné que cette femme arborait une expérience longue de 18 ans.
Une source proche de l’affaire avait rapporté l’information de SMS envoyés par la nourrice à la mère de l’enfant pendant que la première assurait la garde de la fillette. Des messages où la nounou se plaignait du comportement du bébé. Et un soir, alors que la mère de la fillette était venue récupérer cette dernière, l’enfant s’était mis à vomir, avant d’être conduit aux urgences du CHU de Strasbourg où des blessures seront relevées sur son corps. Plus particulièrement, des fractures aux avants-bras et des hématomes qui nécessiteront une hospitalisation du bébé.
Nounou accusée de violences sur un bébé : 18 mois de prison ferme
Dans un premier temps, des soupçons de violences avaient plané au-dessus des parents de la fillette, celle-ci ayant ainsi été placée durant 17 jours en famille d’accueil le temps de l’enquête. Dans le cadre des recherches visant à retrouver le ou les auteurs des violences, la nourrice avait dirigé les enquêteurs vers le père du bébé, avant que cette piste ne soit rapidement abandonnée.
Des faits niés par l’accusée
Comme nous en informe Le Parisien avec AFP, lorsque l’assistance maternelle a été appelée à la barre, elle a nié les faits qui lui étaient reprochés. Et alors que son avocate avait requis sa relaxe en raison de l’absence présumée de certitudes quant à la responsabilité des violences, le tribunal correctionnel de Strasbourg a émis un tout autre verdict. Il a ainsi condamné la nourrice, poursuivie pour violences sur mineur de 15 ans, à une peine de 18 mois de prison ferme assortie d’une interdiction définitive d’exercer une activité liée à des enfants.