Strasbourg : les pétards du Nouvel An blessent 9 personnes, deux ont été amputées
Neuf personnes ont été blessées à Strasbourg par des pétards manipulés lors du réveillon du Nouvel An. Deux d'entre elles ont chacune été amputées de deux doigts.
Le réveillon du Nouvel An a été marqué par plusieurs incidents aux conséquences plus ou moins lourdes. À Strasbourg, une manipulation malheureuse de pétards a fait neuf blessés, dont deux ont dû être amputés de plusieurs doigts.
Les neuf victimes ont été traitées à SOS Mains du centre hospitalier universitaire (CHU) de Strasbourg. Les deux personnes plus lourdement touchées, un jeune garçon de 15 ans et un jeune homme de 20 ans, ont chacune eu deux doigts amputés : « le pouce et l’index dans un cas, l’annulaire et l’auriculaire pour le second », rapporte BFMTV.COM.
Deux personnes amputées de deux doigts après avoir manipulé des pétards
Quant aux sept autres blessés, âgés de 5 ans à 32 ans, ils souffrent de brûlures, de plaies aux mains, au visage et au tronc ainsi que de surdité temporaire.
Pour le docteur Philippe Liverneaux, chef du service SOS Mains qui s’étonne de voir une prédominance de jeunes adultes parmi les blessés, « dans les deux cas [ayant nécessité une amputation], la provenance des pétards ne correspond pas à des artifices achetés dans un commerce : l’un, apparemment en provenance de Pologne, a été acheté à un vendeur à la sauvette et le second a été fabriqué artisanalement ».
En 2018, des blessés moins nombreux mais plus âgés
En 2018, les secours ont eu à traiter moins de blessés liés à la manipulation de pétards que l’année précédente, où 29 cas dont un grave avaient été enregistrés. Le docteur Liverneaux souligne toutefois qu’en 2018, « la moyenne d’âge est plus élevée que les années précédentes ».
Dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, il est interdit, par arrêté préfectoral et jusqu’au 6 janvier, de transporter des pétards et artifices dans les transports en commun et d’en faire usage près des rassemblements. On nous rappelle qu’en 2012 et 2013, trois personnes avaient trouvé la mort en Alsace après avoir manipulé des engins pyrotechniques le 31 décembre.