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Hausse des taxes : Ryanair riposte en annulant plusieurs liaisons aériennes

Économie > Strasbourg > Aéroport > Carcassonne
Par Jérôme Nelra,  publié le 31 juillet 2025 à 8h00.
Économie
Un guichet d'enregistrement vide à l'aéroport illustre l'impact des récentes annulations de vols sur les voyageurs.

Image d'illustration. Impact des annulations de vols sur les voyageursADN

Face à la hausse des taxes imposées, la compagnie aérienne Ryanair annonce la suppression de plusieurs liaisons. Cette décision affecte directement l’offre de vols pour les voyageurs et traduit le mécontentement du transporteur irlandais face à cette mesure fiscale.

Tl;dr

  • Ryanair quitte trois aéroports français en 2025.
  • La « taxe de solidarité » augmente de 180 %.
  • Capacité réduite, investissements menacés dans les régions.

Un retrait brutal de Ryanair : coup dur pour trois aéroports régionaux

La décision est tombée, et elle fait l’effet d’un séisme local. Face à l’augmentation de la « taxe de solidarité » sur les billets d’avion, la compagnie irlandaise Ryanair annonce son retrait total de trois aéroports français : Bergerac, Brive et Strasbourg.

Un revers non seulement pour ces plateformes régionales, mais également pour les passagers qui bénéficiaient jusqu’ici de liaisons directes vers le Portugal ou l’Ecosse. La même mésaventure était déjà arrivée au printemps à l’aéroport de Vatry, déserté par la compagnie à bas coût.

L’impact immédiat : lignes supprimées et sièges envolés

Impossible d’ignorer la portée concrète de cette décision. Pour l’hiver 2025, ce sont pas moins de 750 000 sièges qui disparaissent du marché français, soit une baisse estimée à 13 % de capacité. Pas moins de 25 lignes aériennes seront supprimées, une mesure radicale.

Derrière cette coupe claire, un grief bien identifié : le triplement récent — +180 % — de la « taxe de solidarité », passé à 7,4 euros pour un billet intérieur ou européen contre seulement 2,63 euros jusqu’ici.

Peur sur l’attractivité et menaces futures

Chez Ryanair, le ton s’est durci. La direction juge cette fiscalité « astronomique », mettant en garde contre une perte d’attractivité pour la France face à des pays concurrents tels que l’Irlande, l’Espagne ou la Pologne, exempts de telles taxes. Plus inquiétant encore, la compagnie ne cache pas que si rien ne change, d’autres retraits pourraient suivre dès l’été 2026.

Pour comprendre les enjeux concrets, citons quelques chiffres clés avancés par Ryanair :

  • Diminution annoncée des investissements potentiels : 2,5 milliards de dollars (25 avions) perdus si la taxe n’est pas revue.
  • Baisse possible du trafic régional : objectif initial doublé à plus de 30 millions de passagers par an remis en cause.

L’inquiétude grandit chez les acteurs du secteur aérien

Ce n’est pas une première alerte. L’Union des aéroports français (UAF), consciente du poids des compagnies low-cost — plus de 99 % d’activité dans certains aéroports comme Beauvais ou Carcassonne — s’inquiète ouvertement du risque d’un désengagement massif.

Le débat sur cette taxation, adopté dans le budget 2025 malgré les avertissements répétés des professionnels, pourrait bien provoquer une redistribution majeure du trafic européen au détriment des plateformes françaises.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Un retrait brutal de Ryanair : coup dur pour trois aéroports régionaux
  • L’impact immédiat : lignes supprimées et sièges envolés
  • Peur sur l’attractivité et menaces futures
  • L’inquiétude grandit chez les acteurs du secteur aérien
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