Strasbourg : deux enfants de 12 et 9 ans retrouvés morts, le père en garde à vue
Après la découverte, dans la nuit de dimanche à lundi à Strasbourg, du corps sans vie de deux enfants de 12 et 9 ans, leur père a été placé en garde à vue. C'est la mère qui avait donné l'alerte après la lecture d'une lettre qui lui laissait craindre le pire.
C’est dans un communiqué que le parquet de Strasbourg (Bas-Rhin) a informé qu’un homme de 46 ans a été placé lundi en garde à vue, soupçonné d’avoir tué ses enfants. Dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 octobre, les corps sans vie d’une petite fille de 12 ans et d’un garçonnet de 9 ans avaient ainsi été retrouvés dans un appartement par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie.
Père soupçonné d’avoir tué ses enfants : une lettre laissée
Comme le rapporte DNA – Dernières Nouvelles d’Alsace, c’est la mère des enfants qui avait donné l’alerte quelques heures plus tôt après avoir pris connaissance d’une lettre au contenu glaçant. Une missive découverte dans sa boîte aux lettres et signée de l’homme dont elle était séparée depuis plus d’un an. Dans ses longs écrits, le père de famille laissait entendre qu’il pourrait attenter à la vie de ses enfants et également à la sienne. La procureure de la République Yolande Renzi a souligné au sujet de la mère qu’“alors qu’elle devait les récupérer vers 20h00 ce dimanche, elle avait constaté que personne, au domicile du père, ne lui répondait”. Et d’avoir ajouté : “La mère expliquait être séparée de son conjoint depuis plus d’un an sans qu’aucune procédure judiciaire n’ait été initiée, et avoir mis en place avec celui-ci une garde alternée des enfants”.
Une apparente tentative de suicide par ingestion médicamenteuse
L’homme aurait effectivement tenté de mettre fin à ses jours en ingérant des médicaments. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé. L’enquête se poursuit afin de déterminer, nous dit-on, l’emploi du temps précis du quadragénaire depuis la prise en charge des enfants jeudi soir. Il est également question d’établir les circonstances exactes de son passage à l’acte. La procureure a enfin fait savoir qu’une “association d’aide aux victimes a été mandatée aux fins d’intervenir auprès de la famille”.