Strasbourg : 8 mois ferme pour avoir jeté son chien du 5e étage

Photo d'illustration. La justice.Pixabay.com
Mercredi à Strasbourg, un homme d'une quarantaine d'années a été condamné à 8 mois de prison ferme pour avoir, deux jours plus tôt, jeté son chien du 5e étage. L'animal avait été euthanasié le lendemain.
Mercredi devant le tribunal judiciaire de Strasbourg (Bas-Rhin), un homme d’une quarantaine d’années était jugé en comparution immédiate pour avoir, deux jours plus tôt, jeté son chien du 5e étage. L’animal, un croisé pékinois d’un an et demi prénommé Moka, avait dû être euthanasié le lendemain en raison de trop lourdes blessures.
Jugé pour avoir jeté son chien du 5e étage, il réfute la défenestration
Dans des propos rapportés par 20 Minutes, le mis en cause a nié avoir défenestré son chien, assurant que ce dernier avait été attiré par “le pâté de foie de canard [que l’homme] avait déposé sur le bord de la fenêtre”. À la question de savoir pourquoi ce pâté n’avait pas été placé dans le réfrigérateur, le quadragénaire a répondu que “c’est le bordel dedans. Il y a de la moisissure”. Le procureur de la République a cependant fait savoir qu’“il n’y a pas de pâté qui a été retrouvé dans l’appartement ou dehors”.
“Je titubais”
“J’avais bu des bières fortes et une bouteille de vin rouge à 17° […] Je titubais”, a reconnu le prévenu effectivement contrôlé à 0,90 mg/litre d’air expiré lundi à 8h00. Un avocat de la partie civile a dénoncé le comportement de l’homme après la chute de son animal : “Son chien agonise et lui, il se roule tranquillement une cigarette”. Et un collègue d’avoir renchéri : “Quand votre animal a un souci, vous ne mettez pas une heure à réagir ou vous ne dites pas en garde à vue que vous allez en faire un civet”. “Une plaisanterie à la c.n”, avait tenté de justifié le prévenu un peu plus tôt.
Une interdiction à vie de détenir un animal
“Je l’aimais trop, c’était mon petit chien d’amour”, a déclaré le mis en cause, et la défense d’avoir évoqué que l’animal ne manquait apparemment de rien. Alors qu’un an de prison avait été requis à son encontre, Jérôme D. a été condamné à 12 mois de prison font 8 ferme. Il lui est interdit, à titre définitif, de posséder un animal, et des dommages et intérêts devront être payés de sa poche à chaque partie civile.