La Sncf entame sa révolution numérique
La SCNF annonce que 300 rames de TGV devraient être équipées du WiFi d’ici à 2017. La société misera également beaucoup sur les objets connectés pour réduire ses dépenses de maintenance.
300 rames TGV équipées du WiFi d’ici à l’année 2017… Voici la promesse faite par Guillaume Pépy, le président de la SNCF, lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui.
Plus que jamais, la société ferroviaire semble avoir entamé sa révolution numérique, 1 an et demi après avoir été interpellé par la secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire. En plus du WiFi, la SNCF misera beaucoup sur les objets connectés pour augmenter le confort dans les trains et faire baisser les coûts de maintenance.
Orange décroche le marché du WiFi dans les TGV
Selon Guillaume Pepy, la SNCF prévoit d’équiper 40 rames d’ici la fin de l’année 2016 et 300 rames d’ici fin 2017. Pour mener à bien cet énorme chantier technologique, c’est l’expertise d’Orange qui a été choisie.
Concrètement, l’opérateur historique devra tout d’abord acheminer le signal 4G dans les trains, ce qui implique un renforcement des infrastructures aux abords des lignes de chemin de fer. Ensuite, des répartiteurs WiFi se chargeront de diffuser le signal aux abords des trains. Si, sur le papier, les choses semblent simples, chaque rame représente un investissement de 350.000 euros pour être équipée. Reste à savoir sur quelle base sera financé le WiFi dans les trains et si ce dernier sera gratuit ou payant.
Les objets connectés au service de la maintenance
Deuxième axe de la révolution numérique orchestrée par la SNCF, la mise en place de solution technologique permettant de rationaliser les opérations de maintenance dans les trains et ainsi, faire baisser leur coût.
Des centaines de capteurs seront installés dans les rames afin d’informer en temps réels l’état de certains composants du train et ainsi, anticiper les pannes. Des capteurs qui serviront également au confort des voyageurs. Par exemple, certains seront placés sur les réserves d’eau des lavabos du train pour anticiper toute pénurie et ainsi, permettre d’avoir toujours de quoi se laver les mains et ne pas attendre que les réserves soient vides pour les remplir à nouveau. Ce second chantier devrait coûter 500 millions d’euros à la SNCF. Mais l’économie espérée d’ici 2020 est de un milliard d’euros.