Slimane (The Voice) sur la situation des artistes : “Il y a beaucoup d’investissement financiers, mais pas d’entrée”
Grand gagnant de la cinquième saison de 'The Voice : La plus belle voix' en 2016 sur TF1, le chanteur Slimane parle des mesures sanitaires et des soucis financiers que cela engendre.
En duo avec la chanteuse Vitaa sur l’album ‘Versus’ (et ‘Versus chapitre II’), Slimane cartonne puisqu’ils sont dans les meilleures ventes d’albums, et ce depuis 62 semaines et ont écoulé 600 000 exemplaires grâce aux tubes “Avant toi”, “Pas beaux” ou encore “Ça va, ça vient”. Une tournée était prévue, mais la seconde vague de Covid-19 a tout bloqué. Slimane a évoqué le monde culturel presque à l’arrêt depuis plusieurs mois et la fermeture des lieux culturels et des magasins non essentiels, le tout dans une story Instagram relayé par le magazine Public : “La décision de l’état, c’est la décision de l’État. Moi, je la trouve complètement improbable et c’est mon avis mais je vais vous expliquer les conséquences qu’elle a plutôt : Il faut savoir que lorsqu’on passe à la télévision, nous ne sommes pas payés contrairement à ce que certains pensent. En fait c’est nous qui payons la prestation que nous proposons en télé souvent on essaye de faire des belles prestations Et tout ça coûte de l’argent“, tient à rappeler Slimane.
On n’est pas les plus à plaindre
Pour défendre sa cause, Slimane donne d’autres indices qui plombent les finances des artistes : “Et il faut savoir que c’est la production de l’album qui paye ces frais, avec l’envie de promouvoir et vendre le projet. Il s’avère qu’aujourd’hui on ne peut plus vendre nos albums…Et là en fait on se retrouve fans un cas de figure ou il y a beaucoup d’investissement, mais pas d’entrée. Donc, en ce moment, nos producteurs sont en train de nous dire que ça va être très compliqué“, assure Slimane qui lucide sur sa situation ajoute : “On n’est pas les plus à plaindre. Mais en même temps, si nous qui avons la chance d’avoir une tribune nous ne parlons pas, personne ne peut vraiment le faire…“.