Singapour : il attaque en justice une femme refusant de se mettre en couple avec lui
À Singapour, un homme poursuit une femme en justice au motif que celle-ci avait refusé de se mettre en couple avec lui. Le plaignant réclame l'équivalent de 2 millions d'euros.
L’histoire débute en 2016. À Singapour, un homme et une femme avaient commencé à nouer une amitié. Pendant quatre ans, ces personnes se sont vues de manière régulière, et pour l’une d’elles, ce lien a manifestement pris une autre valeur. En 2020, et comme l’indiquent les documents judiciaires rapportés traduits par Ouest-France, l’homme et la femme ont appris qu’ils ne se percevaient mutuellement pas de la même façon : « Alors que la défenderesse ne considérait le demandeur que comme un ‘ami’, il la considérait comme son ‘amie la plus proche' ».
Amis pendant quatre ans, il la menace de poursuites en raison d’appréciations différentes
Pour l’homme, cette révélation aurait été « un pas en arrière », alors que la femme lui recommandait d’être « autonome ». Le futur plaignant se serait mis à menacer l’apparente élue de son cœur de la poursuivre en justice. Il affirmait que le refus d’une relation approfondie lui avait provoqué un traumatisme émotionnel. La femme avait consenti à suivre des séances de conseil, et ce pendant dix-huit mois.
Un plaignant précédemment débouté
En janvier dernier, ce même homme avait été débouté d’une autre plainte, où la femme était mise en cause dans le viol d’un accord visant à améliorer la relation avec le plaignant. Le tribunal de première instance, ayant considéré la plainte sans fondement et tel un abus de procédure, avait déclaré que la prétendue victime avait dans l’intention d’offenser la défenderesse.
Une ordonnance d’éloignement obtenue par la femme
La plainte toujours en cours concerne des « remarques prétendument diffamatoires » et une « conduite négligente » qu’aurait observées la femme auprès de l’homme. Une mise en cause qui a, de son côté, obtenu une ordonnance d’éloignement après avoir déposé une plainte pour harcèlement. Le plaignant réclame 3 millions de dollars singapouriens, soient environ 2 millions d’euros.