Séisme au Népal : 4 morts et 9 disparus côté Français d’après Fabius
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a communiqué en ce mercredi la mort de quatre Français suite au séisme récemment survenu au Népal. On apprend de même que neuf ressortissants sont portés disparus.
Un précédent bilan faisait état de trois morts et de sept disparus. Les conséquences du séisme au Népal du 25 avril dernier viennent de se révéler plus importantes encore dans les rangs français. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a ainsi confirmé mercredi le décès d’un quatrième Français, en portant également le nombre de disparus à neuf personnes.
Dans des propos rapportés par nos confrères du Parisien, l’ancien député de Seine-Maritime ajoute qu’“il y a 30 personnes qui n’ont pas encore été localisées”. Et si les autorités népalaises s’accordent pour l’instant sur un bilan global de 7 557 morts et de 14 000 blessés, M. Fabius s’attend à ce que ces chiffres continuent de sensiblement progresser.
Laurent Fabius : le séisme au Népal pourrait avoir fait plus de 10 000 morts
“Au total, ça va être une catastrophe épouvantable puisqu’on va être probablement autour de 10 000 morts et c’est un pays complétement ravagé”. Sur Europe1, le ministre a tenu à “rendre hommage aux ONG, aux administrations, qui ont fait un travail magnifique“.
Népal : des interventions appelées à durer
Plus d’une semaine après le séisme, les opérations de secours se poursuivent au Népal avec la sollicitation de plus de 131 500 militaires et policiers locaux de même que 100 équipes venues de l’étranger. Les autorités du pays ont avoué avoir eu du mal à contrôler la situation durant les premières heures (jours ?) ayant suivi la catastrophe. Elles se disent cependant désormais en mesure d’accéder à des zones reculées. Depuis lundi, l’armée américaine effectue des vols par hélicoptère au-dessus de ces régions pour mesurer l’ampleur des dégâts. Elle devrait ensuite être en mesure d’apporter son assistance aux personnes présentes voire de les déplacer vers des secteurs sûrs. Il est attendu que les opérations à enjeu humanitaire durent encore plusieurs mois au maximum.