Seine-Maritime : un couple placé en détention suite à la mort de son enfant de 8 mois
En Seine-Maritime, un couple de vingtenaires a été placé en détention provisoire suite à la mort de son enfant de 8 mois. Le drame remonte au 14 avril dernier.
Les dramatiques faits se sont produits le vendredi 14 avril dernier à Saint-Étienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime. Ce jour-là, un couple, un homme de 27 ans et une femme de 25 ans, ont contacté les secours car sa fille de 8 mois ne s’était pas réveillée de sa sieste. Yahoo Actualités rapporte que le SAMU s’est rendu sur place, et après avoir constaté le décès de l’enfant, a alerté les forces de l’ordre conformément à la procédure.
Mort d’une fillette de 8 mois en Seine-Maritime : un poids inférieur à celui de sa naissance
Une enquête a été ouverte, et l’autopsie pratiquée d’avoir révélé que le bébé était mort de dénutrition sévère, excluant ainsi toute cause traumatique. Il est précisé qu’à sa mort, la fillette présentait un poids inférieur à celui de sa naissance.
Un signalement effectué par le CHU
Dans le même temps, un signalement a été effectué par le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rouen concernant les deux autres enfants du couple, quant à eux âgés de 3 ans et 21 mois. Des progénitures qui présenteraient également des signes de dénutrition, avec un retard de croissance de même constaté. De plus, l’aîné ne marcherait et en parlerait toujours pas.
Les deux autres enfants placés en urgence
Les deux autres enfants du couple ont depuis été placés en urgence au sein de structures spécialisées des services sociaux. Concernant leurs parents, ils ont été mis en examen pour « crime de privation de soins et d’aliments ayant entraîné la mort », et placés en détention provisoire pour « un risque de trouble à l’ordre public, de réitération pour le père, de concertation entre les concubins et de pression sur les témoins ». Le parquet de Rouen a, pour finir, annoncé l’ouverture d’une information judiciaire contre X « pour non-assistance à personne en danger », et ce pour le fait qu’aucun signalement n’avait été émis avant le 14 avril.