Rouen : un lycée ferme après des menaces d’attentat sur l’espace numérique de travail
Depuis quelques mois, les menaces et fausses alertes à l'attentat sont nombreuses dans les établissements scolaires français.
« Un grand projet atentat ce (sic) prépare demain 12/04/2023 »… Voici ce qu’ont pu lire les membres de la communauté éducative du lycée Gustave Flaubert de Rouen (Seine-Maritime) ce mercredi 12 avril 2023 sur l’espace numérique de travail de l’établissement. Une menace prise très au sérieux qui a conduit à la fermeture temporaire de l’établissement.
« Au nom du Daesh chrétien »
Ce sont nos confrères d’Actu.fr qui relaient l’information. C’est sur l’espace ENT Pro Note dédié à une classe de terminale que le message menaçant a été posté. Voici le message en question tel qu’il a été écrit : « Un grand projet atentat ce prépare demain 12/04/2023 au nom du daesh chretien le project consistera a tuer personnes non chretien en les egorgent au nom de la gloire ainsi demain avec un groupe de personne defendant cette causes nous viendrons armee au lycee je serait munit d’un glock 50 ainsi la voix de la raison se fera entendre !!! Amen (sic) »
Fermeture temporaire
Suite à la découverte du message, la direction de l’établissement et les parents d’élèves ont contacté le préfet qui a demandé à ce que le lycée soit fermé temporairement par mesure de précaution ce jeudi matin. Aussi, lors de la découverte du message, l’internat du lycée a également été évacué et les internes renvoyés chez leurs parents jusqu’à la réouverture.
Un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place devant l’établissement. Une quinzaine de policiers et un chien renifleur seront déployés aujourd’hui devant l’établissement pour sécuriser la reprise des cours.
Enquête en cours
Suite à ce message, une enquête a été ouverte et a été confiée à la police judiciaire. Elle devra notamment découvrir d’où a été posté le message et confirmer la thèse du canular. Depuis le début de l’année, plusieurs établissements scolaires ont dû être évacués suite à de fausses alertes d’attentat. Presque à chaque fois, les messages menaçants ont été publiés sur l’espace numérique de travail.