Savoie : 18 mois de prison requis pour avoir tué un chiot à coups de hache
Cet acte de violence n’était que le reflet de la personnalité d’un homme qui faisait régner un climat de terreur dans son foyer.
Le 13 avril dernier, nous vous évoquions le cas d’un homme surpris dans un bois de Grignon (Savoie) en train de camoufler le corps de son chien qu’il venait de tuer à coups de hache après avoir brûlé son cadavre.
L’affaire vient de prendre une autre tournure, car ce père de famille, jugé en comparution immédiate, a révélé un profil assez inquiétant.
Elle roule sur la patte du chien
Ce sont nos confrères du Dauphiné Libéré qui révèlent les derniers développements de cette affaire. Tout aurait commencé lorsque la femme du prévenu aurait accidentellement roulé sur la patte de la chienne nommée Athena. Cette dernière décide d’emmener l’animal chez le vétérinaire, ce qui provoque la colère de son mari.
Si les blessures ne mettent pas en danger la vie du chiot, le mari en colère aurait fait un scandale dans le cabinet de la vétérinaire en déclarant qu’il fallait euthanasier l’animal. De retour au domicile familial, il se serait alors emparé de la petite chienne avant de la tuer à coups de hache devant sa femme et son fils de 11 ans.
Expertise psychologique demandée
Le suspect serait alors parti en forêt pour cacher le corps et c’est là qu’il a été arrêté. Toute cette histoire a donc connu un nouveau rebondissement, car elle a permis à la femme du prévenu de dévoiler le véritable profil de son mari.
Ce dernier se serait montré violent à plusieurs reprises à son encontre alors qu’elle était enceinte. Il aurait également séquestré l’un des enfants de cette dernière, car il souffrait de handicap. Elle aurait indiqué aux enquêteurs qu’elle avait désormais peur pour sa vie et celle de sa famille. Le procureur de la République a requis 18 mois de prison fermes pour l’ensemble des faits reprochés au prévenu. Une expertise psychiatrique a été commandée par le tribunal avant la décision finale. Le suspect restera incarcéré jusqu’à l’audience qui aura lieu le 24 mai à Albertville.