Saut en parachute depuis le toit du futur Palais de justice : 3 arrestations
Vendredi matin à Paris, trois base jumpers ont été arrêtés après avoir sautés en parachute du toit du futur Palais de justice. Tous ont reconnu les faits.
Jamais pareil acte n’avait été observé jusqu’ici depuis le sommet de cet édifice, appelé à devenir le prochain Palais de justice. Vendredi à l’aube, trois hommes adeptes du base jump se sont élancés en parachute du toit de la future cité judiciaire de Paris, d’une hauteur de 160 mètres et surplombant la porte de Clichy (XVIIe).
C’est dans la nuit que ces trois sportifs sont arrivés sur les lieux, un chantier pas encore achevé de la tour. Nos confrères du Parisien rapportent que c’est à pied qu’il ont englouti les étages les séparant du sommet, avant de s’équiper pour leur saut à venir et ce sans avoir été repérés.
Paris : 3 base jumpers arrêtés pour un saut de 160 mètres
Leur présence sera toutefois détectée une fois retombés au sol sans encombre, les caméras de vidéosurveillance de la préfecture de police s’étant ainsi chargées de capturer leur réception. Les base jumpers, âgés d’une trentaine d’années et originaires de l’Essonne et des Yvelines, ont ensuite vu quelques minutes plus tard une patrouille venir à leur rencontre pour les arrêter.
Placés en garde à vue pour une durée que l’on nous dit conséquente, les trois hommes ont reconnu les faits puis été remis en liberté. Il est toutefois question qu’ils soient ultérieurement convoqués par la justice.
Un chantier censé être hautement surveillé
La question peut se poser quant à l’apparente trop grande facilité d’intrusion du site par ces base jumpers, alors que le chantier, nous dit-on, est censé être hautement surveillé. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris pour déterminer les circonstances des faits les plus précises possibles.
Outre la manière d’opérer et les déplacements effectués des trois sportifs, il devrait également s’agir de déceler sur quel(s) point(s) la sécurité du chantier a été mise en défaut, pour ensuite les corriger.