Saône-et-Loire : elle perd ses triplés dans une fausse couche, la sécurité sociale lui réclame un trop perçu
L’organisme a exigé un remboursement de prestations sociales, car la jeune maman a perdu ses enfants un jour trop tôt.
Mégane et Pierrick n’avaient certainement pas besoin qu’on leur enfonce encore un peu plus la tête sous l’eau. Ce couple de Chalon-sur-Saône a en effet dû se confronter à la logique « implacable » de la Sécurité sociale après avoir eu la douleur de perdre les triplés que la future maman attendait à cause d’une fausse couche.
Un drame arrivé un jour trop tôt pour l’organisme qui a eu la délicatesse de réclamer le remboursement de prestations sociales perçues par le couple dans le cadre de cette grossesse.
Grossesse à haut risque
Ce sont nos confrères du Journal de Saône et Loire qui relaient l’information. Tout commence fin décembre dernier lorsque Mégane, enceinte de triplé, est admise à l’hôpital après une fausse couche consécutive à une grossesse compliquée qui lui avait valu de prendre son congé maternité très tôt.
La douleur est terrible pour le couple qui subira rapidement une double peine. Le mois suivant, les Chalonnais reçoivent en effet un courrier de la CPAM qui leur réclame un trop-perçu de prestations sociales de 845 euros.
À 1 jour près
Selon l’organisme, la fausse couche a eu lieu à 21 semaines et 6 jours de grossesse alors que dans les textes les indemnités journalières au titre de la maternité sont versées à partir de 22 semaines. Elle aurait alors dû être indemnisée dans le cadre d’un arrêt maladie.
Devant l’injustice de ma situation, le couple décide de faire un recours devant la CPAM pour expliquer la situation, mais ce dernier est refusé. Le tribunal des affaires de sécurité sociale a donc été saisi. Suite à la médiatisation de l’affaire, la direction de la Sécurité sociale se serait rapprochée du couple pour trouver une solution à l’amiable.