Saint-Malo : prison ferme pour avoir brûlé son ex-compagne à l’acide sulfurique
Ce jet d’acide a été le point d’orgue d’un harcèlement de plusieurs mois.
C’est la fin d’un long calvaire pour cette femme de 44 ans qui a dû faire face au harcèlement de son ancien compagnon des mois durant. Le tribunal de Saint-Malo vient en effet de condamner un homme à 4 ans de prison, dont 18 mois avec sursis et 2 ans de mise de l’épreuve. Ce dernier, qui n’avait pas supporté leur rupture, avait fini par jeter de l’acide sulfurique sur sa victime.
Intimidation et harcèlement
Ce sont nos confrères de France Bleu Armorique qui relaient la décision du tribunal de Saint-Malo. Tout commence il y a 6 mois lorsqu’après 4 années de vie commune, le couple se sépare.
L’ex-compagnon vit apparemment très mal cette séparation et commence sa campagne de harcèlement. Tout d’abord par des SMS d’insultes, puis des cartes postales menaçantes. La violence monte d’un cran lorsque la victime retrouve une taupe morte sur sa voiture dont les pneus ont été crevés. Un véhicule qui sera ensuite incendié.
Jet d’acide sulfurique
Le 9 octobre dernier alors que la quadragénaire sortait d’un cours de danse, elle croise la route d’un homme cagoulé qui lui jette un liquide au niveau du visage. Elle a à peine le temps de se protéger le visage avec son bras et ressent rapidement de vives brûlures. Le liquide en question est en fait de l’acide sulfurique. Hospitalisée pour de graves brûlures pendant une dizaine de jours, la victime est aujourd’hui toujours en arrêt maladie.
Très vite, les soupçons se tournent vers l’ancien compagnon, d’autant qu’un bâton portant son ADN a été retrouvé à proximité de la voiture de la victime. Ce dernier est alors interpellé et placé en détention provisoire. Le tribunal l’a finalement condamné à 4 ans de prison, dont 18 mois avec sursis et une mise à l’épreuve de 2 ans. Il a également l’interdiction de se rendre à Pleine-Fougères et de contacter sa victime. Il devra suivre une thérapie et a été maintenu en détention à l’issue du procès.