Saint-Etienne-du-Rouvray : l’enquête sur le meurtre du prêtre avance
Alors que des rassemblements interreligieux ont encore eu lieu hier en France, l’enquête sur le meurtre du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray continue de progresser.
Dans le cadre de l’enquête sur l’attentat djihadiste de Saint-Etienne-du-Rouvray, deux personnes, un réfugié syrien et le cousin d’Abdel-Malik Petitjean, l’un des tueurs, étaient toujours en garde à vue hier alors qu’une garde à vue, celle d’un mineur a été levée.
Attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray : deux gardes à vue maintenues
Le parquet de Paris a indiqué hier que la garde à vue d’un mineur de 16 ans, interpellé dans le cadre de l’enquête sur l’acte terroriste de Saint-Etienne-du-Rouvray le mardi 26 juillet, a été levée. Le mineur n’en aurait toutefois peut-être pas fini avec la justice. En effet, des éléments de propagande djihadistes avaient été retrouvés dans son ordinateur et dans son smartphone. Le parquet de Rouen pourrait alors décider d’ouvrir une procédure contre le jeune homme pour « apologie du terrorisme ».
En revanche, deux hommes se trouvaient toujours en garde à vue hier. L’un d’eux est le cousin d’Abdel-Malik Petitjean âgé de 30 ans. Les autorités veulent déterminer si celui-ci était au courant des plans de son cousin. L’autre homme est un réfugié syrien dont une photocopie de son passeport avait été retrouvée chez Adel Kermiche, le second tueur. En outre, un troisième homme, âgé de 29 ans, a été mis en examen vendredi soir. Celui-ci, fiché « S » avait fait l’objet d’une arrestation pour une autre affaire lundi dernier. Une vidéo où l’on voit Petitjean faire allégeance à l’EI et annoncer une « action violente » avait été retrouvée dans son smartphone.
Un mineur arrêté à Genève
En marge de cette enquête, le journal « La Tribune de Genève » indiquait qu’un jeune de 17 ans, qui avait tenté de partir en Syrie avec Adel Kermiche en 2015, a été arrêté par les autorités locales quelques jours avant l’attentat alors qu’il tentait de nouveau de rejoindre la Syrie. Le mineur était sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la police française, il a donc été remis à la France. Il a aussitôt été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » puis écroué. Cependant “rien ne montre qu’il ait une quelconque implication” dans le meurtre du père Jacques Hamel, pour le moment.