Saint-Cloud : 40 robes d’anciennes Miss volées au Comité Miss France
Dans la nuit de mardi à mercredi, 40 robes portées par d'anciennes Miss ont été volées au Comité Miss France basé à Saint-Cloud. "Une partie de ma vie s'est envolée", a confié l'ex-présidente du Comité Geneviève de Fontenay.
Bien que n’étant plus à la tête du Comité Miss France depuis le début des années 2010, c’est bien vers Geneviève de Fontenay que l’on s’est tourné pour recueillir son témoignage suite au cambriolage, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 octobre derniers à Saint-Cloud, de 40 robes d’anciennes Miss portées lors d’élections nationales.
L’appartement ayant été “visité” est situé juste en face de celui de Mme de Fontenay. Pourtant, au micro d’Europe 1 et dans des propos rapportés par Le Parisien, cette dernière, qui avait déjà été cambriolée à deux reprises, assure n’avoir rien remarqué d’inhabituel cette nuit-là : “Pour accéder à l’immeuble, il faut avoir la clé de la grille d’entrée, puis monter une côte et avoir un bip d’accès au bâtiment. Je n’ai rien remarqué ni entendu. Et 40 robes, c’est encombrant. Il a fallu une grosse voiture !”
Vol de robes d’ex-Miss France : Geneviève de Fontenay a “le bourdon”
“C’est une partie de ma vie. Ça me donne le bourdon par moments”, reconnaît la dame au chapeau qui comptait d’ailleurs confier plusieurs de ces robes à des organismes de charité :
“Il y en avait que je destinais à Emmaüs et à l’abbé Pierre, parce qu’il y a des femmes qu’ont pas les moyens de s’acheter des robes”.
Geneviève de Fontenay se souvient que l’une des robes volées avait été portée par Sonia Rolland lors de son élection fin 1999 : “Je devais lui rendre mardi prochain, on déjeune ensemble”.
Pas de plainte déposée
Geneviève de Fontenay s’interroge non seulement sur le pourquoi du vol de ces robes, mais également sur le fait que rien d’autre n’a été dérobé, “parce qu’il y avait plein de choses à côté, il y a des chapeaux, il y a des chaussures, il y a de tout”. Et d’ajouter plus loin : “Tout est relatif. Parce que quand on voit tout ce qu’on voit et tout ce qu’on entend en ce moment […] il faut pas donner plus d’importance, finalement, [à ça].”
Pour l’heure, l’ancienne présidente du Comité Miss France n’entend pas porter plainte.