Royaume-Uni : un Indonésien condamné à la perpétuité pour avoir violé 136 hommes

Au Royaume-Uni, un Indonésien de 36 ans, considéré au pays comme "le pire délinquant sexuel de l’Histoire", a été condamné à la prison à perpétuité pour avoir violé 136 hommes.

En tout début de semaine au Royaume-Uni, un Indonésien de 36 ans a été condamné à une peine de prison à perpétuité pour le viol de 136 hommes. Les faits ont eu lieu en l’espace de deux ans et demi, entre 2015 et 2017. 20 Minutes rapporte que Reynhard S. s’affichait tel un “Bon Samaritain” à la sortie des discothèques avant de droguer et de violer ses victimes chez lui, à Manchester. Les forces de l’ordre ont retrouvé deux smartphones avec lesquels le mis en cause filmait ses actes non consentis.

Il abordait ses victimes en sortie de discothèque avant de les droguer et les violer

Celui que la justice britannique considère tel “le pire délinquant sexuel de l’Histoire” abordait de jeunes hommes ivres à la sortie des boîtes de nuit. Des victimes auxquelles il proposait un hébergement ou le rechargement de leur téléphone portable. Le trentenaire conduisait ensuite ces jeunes homme à son domicile, situé quelques minutes plus loin, et les violait après leur avoir administré un sédatif. Le parquet a déclaré qu’il s’agissait “probablement du GHB”, soit “la drogue du violeur”.

Plus de 70 personnes restant à être identifiées

C’est après que l’une de ces victimes s’est réveillée en plein viol et s’est enfuie avec l’un des téléphones portables de son violeur que ce dernier a pu être dénoncé. Le mis en cause était jugé lundi pour avoir fait 48 victimes, dont 44 pour viol. Plus de 70 personnes restent à être identifiées par la police, qui pense que le chiffre total pourrait se rapprocher des 200. Pour sa défense, le trentenaire a affirmé que les relations sexuelles étaient consenties et que les victimes faisaient semblant de dormir pour réaliser un fantasme. En prononçant son verdict, la juge a indiqué qu’elle avait songé à une peine de prison à vie sans possibilité de libération, ce qui aurait été une première dans une affaire de viols. Avant de finalement décider d’imposer une période de sûreté de 30 ans.