Royaume-Uni : elle poignarde son petit-ami mais échappe à la prison grâce à ses compétences “extraordinaires”
Une étudiante britannique de 24 ans ayant reconnu avoir poignardé son petit-ami à la jambe a finalement été relaxée par la justice. Ses compétences ont ainsi été jugées trop "extraordinaires" pour lui faire endosser une peine de prison.
Pourra-t-elle sereinement poursuivre ses études au sein de l’université d’Oxford (Royaume-Uni), où il est ainsi possible que cette étudiante britannique de 24 ans soit jugée du retard par plusieurs camarades au courant de ses récents déboires judiciaires ?
La justice vient donc de relaxer Lavinia W., qui comparaissait pour coups et blessures sur la personne de son petit-ami. Les faits remontent au mois de mai dernier. Lors d’une soirée où l’alcool avait apparemment coulé à flots dans les verres, une dispute avait éclaté entre l’étudiante et son compagnon, rapportent nos confrères du Dauphiné Libéré.
Son petit-ami poignardé à la jambe lors d’une soirée arrosée
Le petit-ami s’était retrouvé avec un couteau à pain dans la jambe en plus d’avoir reçu au visage, et toujours de la main de Lavinia, un ordinateur portable, un verre et un pot de confiture. L’étudiante n’a pas discuté les faits qu’elle a par ailleurs reconnus.
Le même mois, le juge Ian Pringle avait signifié qu’en raison des compétences “extraordinaires” attribuées à la jeune femme, celle-ci n’allait pas être en mesure de purger une peine de prison. Il avait également ajouté que le casier judiciaire de l’étudiante, vierge de toute inscription avant ces faits, jouait en sa faveur.
L’étudiante pourra continuer de travailler à Oxford
À l’époque, la décision du juge n’avait pas manquée d’être critiquée, notamment par des voix qui lui avaient reprochée de témoigner d’une indulgence trop marquée. Et l’on a plus récemment appris que Lavinia W. a finalement été relaxée dans cette affaire, un verdict allant lui permettre de poursuivre ses études à Oxford.
La jeune femme, aspirant à devenir chirurgienne et qui a déjà signé de sa main des articles publiés dans des revues médicales, a pu compter sur le soutien de son université, ainsi prête selon ses dires à l’accueillir au mois d’octobre prochain.