Les Républicains : Gérald Darmanin quitte la direction nationale du parti
Récemment désigné au poste de vice-président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Gérald Darmanin a choisi de quitter la direction nationale des Républicains.
Il occupait, depuis le 20 juin 2012, le siège de député du Nord en tant que membre de l’UMP, depuis rebaptisé Les Républicains, et succédait ainsi au président du RPF Christian Vanneste. Gérald Darmanin, fraîchement élu vice-président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a décidé de quitter la direction nationale du parti de Nicolas Sarkozy.
M. Darmanin fut d’ailleurs, en septembre 2014, le porte-parole de campagne de l’ex-exécutif lorsque celui-ci cherchait à prendre les rênes de l’UMP. Quelques mois plus tard, en décembre et suite à la création des Républicains, Gérald Darmanin sera nommé secrétaire général adjoint aux élections. Et il y a quelques semaines encore, il dirigeait la campagne de Xavier Bertrand dans le cadre des élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Darmanin quitte la direction nationale des Républicains : pas d’appel de Sarkozy
Dans des propos tenus dans La Voix du Nord et repris par Le Figaro, Gérald Darmanin a estimé qu’il n’était plus vraiment redevable envers Nicolas Sarkozy : “J’ai été élu député quand il a perdu et maire (NDLR : de Tourcoing en mars 2014) quand il n’était pas président de ma famille politique. Je rends service mais je ne lui dois pas grand-chose.” Et d’avoir ajouté mardi sur iTELE être quelque peu dans le flou concernant son poste occupé depuis décembre 2014 au sein du parti : “Je n’ai pas eu d’appel de Nicolas Sarkozy. Il me semble donc que je ne suis plus secrétaire général adjoint. Je suis très étonné de ce silence.”
“Une discussion animée” au lendemain des régionales
Il avouera, sur le plateau du journal régional, avoir eu “une discussion animée” au lendemain des élections régionales avec le leader des Républicains : “Je lui ai dit que s’il avait été un grand président, je n’ai pas senti d’envie de Sarkozy pendant la campagne.” Et de persister dans sa préférence du visage de Nicolas Sarkozy quand ce dernier n’était pas encore président de la République : “Moi je ne suis pas de la droite conservatrice. Les débats identitaires sont nauséabonds. Le religieux hystérise notre vie politique. Notre identité, c’est la République, point. De ce point de vue je préférais le Sarkozy de 2007 à celui de 2012.”