Rennes : il frappe sa femme enceinte, furieux de la note salée du fast-food
Lundi à Rennes, un homme a été condamné à un an de prison avec sursis pour avoir frappé sa femme enceinte le week-end dernier. Motif : la noté particulièrement élevée du fast-food où il s'était rendu en famille.
Jusqu’au bout, cet homme de 31 ans originaire de Châteaubriant (Loire-Atlantique) a nié les faits qui lui étaient reprochés. Jugé en comparution immédiate lundi à Rennes, il a été condamné à un an de prison avec sursis, une peine assortie d’une mise en garde alors que le parquet avait requis un an d’emprisonnement dont six mois avec sursis.
De quoi ce trentenaire était-il accusé ? Ouest-France rapporte que samedi soir, sa femme, ses enfants et lui sont partis dîner dans un fast-food. De par sa religion, l’homme refuse toute viande n’étant pas hallal. Si son épouse, enceinte, lui propose du poisson, la famille finit par porter son dévolu sur des nuggets, soit du poulet à la base.
Sa femme voulait le convaincre de ne pas partir seul du fast-food
Le repas se passe semble-t-il sans problème, jusqu’à ce que la note arrive. En voyant qu’il leur est demandé 30 euros pour une importante barquette de nuggets, le mari s’énerve et insulte sa femme avant de quitter l’établissement. Il prend la direction de sa voiture et s’apprête à partir.
Son épouse le rejoint et lui demande de rester. C’est à ce moment-là qu’elle reçoit un coup de boule ainsi qu’un coup de poing en plein visage. Le femme rentre de nouveau dans le fast-food et en ressort avec sa fille de 18 mois dans les bras. Elle est de nouveau frappée par son mari, avant que le personnel du restaurant n’alerte les forces de l’ordre et que l’homme ne soit interpellé.
“Je ne l’ai pas frappée”
À la barre, l’homme a démenti toute violence assénée envers son épouse : “Je ne l’ai pas frappée. Elle a voulu partir avec le bus en prenant les clés de la voiture et je l’ai retenue. C’est tout.” La présidente lui signifie alors que les propos de sa femme ont été confirmés par deux témoins de la scène. Ce à quoi le prévenu répond : “Oui, mais elle s’est fait des copines au restaurant”. Réponse de la présidente : “Tous des menteurs alors ?” Il n’a pas été précisé si la victime s’est depuis bien remise des coups reçus.