Reims : accusé de relations sexuelles avec sa belle-fille mineure, il est finalement relaxé
Au titre du "bénéfice du doute", le tribunal correctionnel de Reims a relaxé un homme de 32 ans accusé de relations sexuelles avec sa belle-fille mineure au moment des faits.
C’est mardi que le tribunal correctionnel de Reims a rendu son verdict, d’apparence déroutant, sur cette affaire où un homme majeur était accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec sa belle-fille mineure. Au moment des faits, l’accusé avait 29 ans, et la jeune fille 15.
La relation entre eux deux avait démarré à Kourou, en Guyane, rapporte BFMTV.COM. Selon l’homme, sa belle-fille aurait commencé par lui faire des avances alors qu’elle était âgée de 12 ans. Il affirme avoir refusé de céder, et que la jeune fille est “revenue à la charge quelques années plus tard”. C’est là que l’homme a finalement donné le feu vert à leur liaison.
Il assure que sa belle-fille lui aurait fait des avances à 12 ans
La mineure et son beau-père se voyaient plusieurs fois par semaine pour des relations sexuelles qui se déroulaient parfois sur le lieu de travail de l’homme. La relation a ensuite marqué un temps d’arrêt, ce Martiniquais d’origine étant parti dans son pays pour raisons professionnelles, avant de reprendre en 2015 suite au déménagement de la famille à Reims.
C’est là que la jeune femme a porté plainte. Si son beau-père évoquait des actes consentis, la mineure assure qu’il n’en était rien et qu’il s’agissait plutôt de viols à ses yeux.
Relaxé au titre du “bénéfice du doute”
Si elle n’aura pas tout de suite sollicité la justice sur ce qu’elle estimait subir, c’est parce que son beau-père lui inspirait une peur certaine. Les avocats de la défense ont malgré tout avancé le caractère volontaire de la plaignante dans cette relation, mentionnant des actes parfois filmés à la demande de la mineure.
L’accusé, placé en détention provisoire en mai 2016 pour en ressortir un an plus tard sous contrôle judiciaire, a finalement été relaxé par la justice conformément au réquisitoire de ses avocats. Une décision rendue au titre du “bénéfice du doute”, alors que le procureur avait appelé à ce que le prévenu écope de sept ans d’emprisonnement assortis d’un mandat de dépôt.