Régulation du prix des médicaments : l’appel du président Hollande dans une revue médicale
Par l'intermédiaire d'une revue médicale, François Hollande appelle la communauté internationale à "prendre ses responsabilités" quant à la régulation du prix des médicaments.
C’est dans le dernier numéro en date de la revue médicale The Lancet que François Hollande a, une nouvelle fois, évoque le sujet de la régulation du prix des médicaments. Le mois dernier, l’exécutif s’était en effet déjà exprimé sur la question, en ayant notamment fait savoir qu’il fallait “faire en sorte que partout dans le monde le prix des médicaments puisse être maîtrisé, régulé”.
Le chef de l’État avait de même signifié qu’une action allait, un jour prochain, être entreprise au niveau international. Dans les colonnes de la revue britannique parue lundi, François Hollande laisse entendre que des accords restent encore à conclure dans ce but, en rappelant la volonté de Paris : “La France veut lutter contre le prix prohibitif de certains nouveaux médicaments tout en favorisant l’innovation”.
Hollande : “lutter contre le prix prohibitif de certains nouveaux médicaments”
Et de poursuivre en indiquant que l’Hexagone “a donc pris l’initiative de mobiliser le G7”, une réunion qui se tiendra en juin 2016 au Japon. Le président de la République français apparaît d’ailleurs optimiste quant aux résultats attendus de ce sommet.
“Pour la première fois cette année, une réunion des ministres de la Santé des sept pays les plus riches de la planète (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) devrait amorcer un dialogue et une coordination entre autorités de régulation, industrie pharmaceutique et patients”.
“J’appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités”
Le but de ces discussions, “assurer aux malades un accès effectif aux soins”. François Hollande indique d’ailleurs que “la France y contribue d’ores et déjà en soutenant par exemple les politiques de gratuité des actes pour les enfants de moins de 5 ans dans 4 pays sahéliens”.
Et d’appeler “la communauté internationale à prendre ses responsabilités. De notre détermination à forger de vraies couvertures sanitaires dépendra en effet notre capacité à financer des infrastructures de soins de qualité et à mettre en œuvre de réelles politiques de prévention et d’éducation contre les maladies chroniques”.