Réforme territoriale : Manuel Valls défend la carte à 13 régions devant le Sénat
13 régions pour l'Assemblée, 15 régions pour le Sénat. Le premier Ministre a défendu la carte des députés devant ce dernier.
La semaine dernière, le Sénat, passé à droite le 28 septembre, retoquait en première lecture le projet de réforme territoriale voté par l’Assemblée. Les députés avaient adopté une carte à 13 régions tandis que le Sénat se montrait favorable à une France à 15 régions. Dans cette mouture, l’Alsace restait seule.
Mardi, Manuel Valls a défendu le projet à 13 régions devant le Sénat en lui donnant deux objectifs. Dans un premier temps, il s’agit de “renforcer tous les territoires : de doter les plus dynamiques des compétences nécessaires pour poursuivre leur développement économique; mais tout en veillant à ce que les territoires fragilisés ne soient ni abandonnés à leur sort, ni privés de chances de développement”. Ensuite, le premier Ministre a rappelé les principes de “clarté, efficacité, baisse de la dépense publique, proximité: voilà ce que nos concitoyens attendent de leurs institutions”.
Ruralité prise en compte, la promesse tenue aux Radicaux
“La France est une et indivisible mais la vision d’une France uniforme avec des territoires identiques est dépassée”, a indiqué Manuel Valls. Ainsi, les conseils généraux des départements ruraux, le premier Ministre estimant qu’“un territoire rural, par exemple, ne fait face ni aux mêmes réalités ni aux mêmes défis qu’une métropole”. Avec cette décision, Manuel Valls tient la promesse faite au Parti radical de gauche, allié du PS à l’Assemblée.
En ce qui concerne le “développement économique et l’accompagnement vers l’emploi”, le chef du gouvernement souhaite un transfert de compétences de l’Etat vers les futures régions administratives.