Paris : un homme placé en garde à vue pour avoir importuné Manuel Valls
Jeudi après-midi dans le VIIe arrondissement de Paris, un homme a été interpellé et placé en garde à vue pour avoir importuné Manuel Valls. L'individu se serait présenté à l'ex-Premier ministre comme un fiché S cherchant à récupérer sa fille placée au Portugal.
L’ancien candidat à la primaire de la gauche n’a semble-t-il échangé aucun mot avec cette personne. La scène se passe jeudi après-midi dans la brasserie du Bourbon située dans le VIIe arrondissement de Paris. L’actuel député de l’Essonne Manuel Valls y est installé en terrasse.
D’après les éléments rapportés par Le Parisien, un homme de 34 ans serait venu prendre place en face de la table de l’ancien Premier ministre. Il aurait déclaré à ce dernier faire l’objet d’une fiche S et avoir passé treize ans derrière les barreaux de la prison de Fleury-Mérogis.
Un fiché S aurait demandé de l’aide à Manuel Valls dans une brasserie
Ce trentenaire de nationalité portugaise aurait également indiqué avoir besoin d’aide pour récupérer sa petite fille de 7 ans placée dans une famille d’accueil au Portugal. Les forces de l’ordre ont alors été prévenues par le personnel de l’établissement pour en faire sortir l’individu.
L’homme a été interpellé, fouillé et menotté sans opposer de résistance, l’occasion pour les policiers de découvrir sur lui une pipe à crack. Le trentenaire a reconnu l’“utiliser fréquemment”. Entendu par les enquêteurs, il a confirmé avoir voulu “rencontrer et discuter avec monsieur Manuel Valls”. Admis dans un hôpital psychiatrique, l’homme a ensuite été replacé en garde à vue vendredi soir.
Jean-Luc Mélenchon se trouvait à l’intérieur
Pour l’anecdote, au moment des faits, le député européen et patron du groupe La France Insoumise à l’Assemblée nationale Jean-Luc Mélenchon se trouvait à l’intérieur de la brasserie en question. Un apparent hasard à en croire la réaction de Manuel Valls lorsque interrogé sur cette présence : “Moi, j’étais en terrasse. Je ne discute pas avec monsieur Mélenchon.”
L’an passé, alors qu’il était encore le chef du gouvernement de François Hollande, Manuel Valls avait été menacé de mort par un détenu, lequel a finalement été condamné jeudi pour ces propos à deux ans de prison.